Voir le sommaire Ne plus voir le sommaire
Face aux factures qui grimpent, de plus en plus de foyers regardent vers le chauffage solaire de l’air. Ainsi, cette approche capte le soleil d’hiver pour souffler un air tempéré et plus sain. Pour beaucoup, c’est une piste concrète afin de diminuer la dépendance au gaz ou à l’électricité.
Une solution simple, locale et soutenable
Selon des informations rapportées par la presse spécialisée, une jeune pousse française remet au goût du jour cette technologie éprouvée. De fait, un capteur posé en façade ou sur toiture réchauffe l’air ambiant au soleil. Ensuite, un ventilateur basse consommation insuffle cet air vers l’intérieur. Résultat, le chauffage principal est soulagé dès que le ciel s’éclaire.
Le principe reste pragmatique et lisible pour l’usager. Ainsi, pas d’eau glycolée ni de fluide frigorigène, seulement de l’air chauffé en direct. Le chauffage solaire de l’air limite les pertes et s’active en journée, surtout aux mi-saisons. Par conséquent, les pièces gagnent rapidement en confort.
Comment ça marche, concrètement ?
Un caisson capte le rayonnement sur un absorbeur sombre et l’air se réchauffe en circulant derrière. Ensuite, un capteur thermique déclenche la soufflerie quand la température utile est atteinte. De plus, un simple pilotage permet d’ajuster les débits selon l’occupation. Le chauffage solaire de l’air</strong) alimente alors une arrivée d’air neuf, filtrée et tempérée.
« Quand le soleil brille, autant chauffer gratuitement l’air du logement. »
L’installation se conçoit en neuf comme en rénovation, avec un gabarit discret. Ainsi, l’orientation sud ou sud-ouest reste préférable, sans ombrage durable. De plus, l’appareil s’accorde avec une VMC existante ou un poêle, pour un confort plus stable. Le bénéfice dépend toutefois du climat local et de la surface de capteurs.
À découvrirBiodiversité: l’agriculture dépasse le dilemme partager ou épargner les terresLes besoins électriques sont faibles grâce à une petite ventilation. Par conséquent, la maintenance se limite surtout au dépoussiérage des filtres. Aussi, la durabilité tient à une conception robuste et à une pose soignée. Le chauffage solaire de l’air devient alors un appoint fiable pour les journées lumineuses.
- Air tempéré et renouvelé pendant les heures ensoleillées
- Moins d’humidité et sensation de froid réduite
- Équipement simple, sans fluide ni chaudière
- Faible consommation électrique, pilotage basique
- Pose en façade ou toiture selon l’orientation
Une filière qui s’organise en France
Le retour d’expérience s’accumule sur des maisons et petits locaux. Ainsi, les particuliers cherchent des solutions lisibles et rapides à installer. De plus, les collectivités observent ce levier pour réduire les consommations diurnes. Le chauffage solaire de l’air s’impose alors comme un complément, pas un remplaçant total.
Air Booster — Air Booster. Ce modèle de chauffage solaire de l’air s’appuie sur un système breveté orienté performance et simplicité. Le fabricant ne mentionne pas de prix public à ce stade.
La diffusion passe par des partenariats industriels et la montée en capacité. Ainsi, la standardisation des formats facilite la pose et le SAV. De plus, la fabrication locale crée des emplois qualifiés et raccourcit les délais. Par conséquent, les chantiers gagnent en qualité et en fiabilité.
Pour quels profils et quels gains ?
Les maisons individuelles orientées au sud profitent le plus. Ainsi, les pièces de vie, ateliers ou bureaux gagnent plusieurs degrés les jours clairs. De plus, l’air neuf filtré améliore la sensation de confort et la qualité d’air. Le chauffage solaire de l’air aide à limiter l’usage des radiateurs en journée.
Les performances varient selon l’ensoleillement, la surface et l’isolation. Par conséquent, un diagnostic d’orientation et d’ombres est judicieux avant de se décider. Aussi, la combinaison avec une bonne étanchéité à l’air renforce l’intérêt. Le dimensionnement doit rester réaliste afin de coller aux besoins réels.
Points de vigilance avant de se lancer
La pose en façade implique un respect précis des règles urbaines. Ainsi, une déclaration peut s’avérer nécessaire selon la commune ou le site. De plus, l’intégration visuelle se prépare avec l’architecte ou l’installateur. Le chauffage solaire de l’air s’inscrit alors sans heurt dans le bâti.
Air Booster — Solar Boost. Ce capteur de chauffage solaire de l’air, co-conçu avec DAL’ALU, vise une production annuelle de 3 000 panneaux/an. Le tarif n’est pas communiqué pour le moment.
À découvrirLe télescope James Webb révèle enfin le vrai visage d’un système stellaire uniqueL’entretien doit rester simple et peu coûteux pour durer. Ainsi, vérifier l’accessibilité des filtres et le niveau sonore du ventilateur aide à choisir. De plus, un pilotage clair, relié au thermostat, évite les surchauffes inutiles. En fin de chaîne, le chauffage solaire de l’air se combine aisément avec photovoltaïque et isolation performante.
Crédit photo © LePointDuJour

