Virements bancaires : mauvaises nouvelles pour tous les Français avec des changements de tarifs

Les changements de tarifs sur les virements bancaires prévus en juillet 2025 sont entrés en vigueur pour tous les Français !

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Ouvrir son application bancaire, choisir l’option « virement » et envoyer une somme à un ami ou régler une facture n’a jamais été aussi simple. En France, ces virements bancaires numériques font désormais partie du quotidien pour des millions d’usagers. Pourtant, à partir de juillet 2025, une nouvelle réglementation pourrait bien bouleverser les habitudes, en introduisant des frais bancaires supplémentaires sur certains virements. Que se cache-t-il derrière cette évolution annoncée ? Qui sera concerné par ces nouvelles commissions et comment s’en prémunir ?

Pourquoi les virements bancaires risquent-ils de coûter plus cher en 2025 ?

L’ensemble du paysage bancaire européen évolue sous l’impulsion de directives qui cherchent à encadrer davantage les flux financiers et à harmoniser les pratiques entre les différents États membres. Dès juillet 2025, plusieurs établissements pourraient appliquer de nouveaux frais bancaires sur certaines opérations de virement, jusque-là souvent gratuites ou facturées à des montants minimes.

Cette évolution ne sort pas de nulle part. Elle s’explique notamment par le besoin pour les banques de compenser la hausse de leurs coûts opérationnels, liée autant au renforcement des normes de sécurité qu’à la multiplication des contrôles sur les mouvements internationaux. De plus, la montée en puissance des plateformes tierces et la concurrence sur les frais transfrontaliers pressent les acteurs historiques à revoir leur modèle économique.

  • Montée des exigences réglementaires partout en Europe
  • Renforcement des dispositifs de lutte contre la fraude
  • Augmentation du traitement automatisé des paiements
  • Baisse des marges sur d’autres produits bancaires

Quels types de virements seront principalement concernés ?

Les établissements financiers distinguent plusieurs catégories de virements bancaires : nationaux, européens (SEPA) et internationaux hors zone euro. Les prochaines hausses de commissions devraient surtout toucher deux usages : les transferts vers l’étranger et certains virements instantanés, perçus comme plus coûteux à gérer côté banque.

Pour de nombreux Français, transférer de l’argent occasionnellement à une connaissance à l’étranger ou réaliser un virement urgent resteront possibles, mais à un prix probablement moins avantageux. Quant aux virements standards entre comptes français, ils pourraient conserver leur gratuité ou s’accompagner de nouveaux plafonds.

Les opérations internationales dans le viseur

Quand il s’agit d’envoyer de l’argent hors de la zone SEPA, les frais appliqués jusqu’ici varient considérablement selon la destination et la devise. À compter de juillet 2025, ces commissions pourraient augmenter uniformément, réduisant ainsi les disparités actuelles. Les banques justifient cette tendance par la complexité accrue du suivi de ces opérations et par la gestion des risques liés aux marchés extérieurs.

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Les professionnels effectuant des règlements fréquents à l’international seront sans doute les premiers impactés. Ils devront ajuster leurs calculs pour anticiper ces coûts additionnels.

L’arrivée controversée des frais sur le virement instantané

En quelques secondes, le virement instantané permet de créditer un compte tiers, même durant le week-end. Jusqu’à présent, nombre de banques offraient ce service gracieusement ou moyennant une modique somme. Mais face au succès grandissant et à l’essor du paiement immédiat, certains réseaux envisagent d’instaurer une tarification systématique.

À terme, il pourrait devenir difficile de trouver une offre totalement gratuite, notamment parmi les banques traditionnelles. Les néo banques et certaines enseignes en ligne devraient continuer à proposer des options attractives, afin de garder un avantage compétitif.

Comment anticiper et limiter l’impact des futures hausses de commissions ?

Face à la probabilité croissante d’une inflation des frais bancaires sur les virements, chacun peut prendre plusieurs mesures dès maintenant pour éviter de mauvaises surprises après juillet 2025. Revoir ses habitudes, comparer les offres et explorer de nouveaux outils permettent souvent de faire baisser la note annuelle.

S’appuyer uniquement sur sa banque historique n’est plus une fatalité. Les consommateurs disposent aujourd’hui d’un large éventail d’acteurs alternatifs et d’astuces pour optimiser la gestion de leurs finances courantes.

Comparer régulièrement les conditions tarifaires

La concurrence dynamise les politiques tarifaires des banques traditionnelles et en ligne. On observe déjà des différences substantielles entre elles concernant les frais de virement, les plafonds gratuits ou encore les périodes de promotion. L’idée reste de consulter fréquemment les brochures tarifaires et de guetter la publication des nouveaux barèmes, tout particulièrement à l’approche de juillet 2025.

S’abonner aux notifications dédiées, consulter les plateformes indépendantes de comparaison et questionner son conseiller commercial apparaissent comme des réflexes gagnants. Sans oublier de lire attentivement chaque avenant contractuel publié par sa banque.

Recourir à des solutions alternatives pour diminuer les frais

Plusieurs applications spécialisées dans le transfert international pratiquent des taux compétitifs ou des frais fixes bien inférieurs à ceux des banques classiques. Certaines proposent même de garantir le montant reçu grâce à des taux de change verrouillés jusqu’à la réception effective. Pour les virements domestiques, changer ponctuellement d’établissement bancaire ou ouvrir un compte secondaire en ligne favorise la souplesse, surtout si l’on bénéficie d’offres promotionnelles.

Enfin, regrouper ses virements ou planifier les paiements à l’avance réduit parfois la facture globale en minimisant le recours à des opérations dites urgentes ou hors horaires ouvrés.

Qui sera le plus exposé à cette évolution tarifaire ?

Les particuliers effectuant peu de mouvements internationaux observeront sans doute un impact limité sur leur budget courant. Ce sont davantage les artisans, commerçants, auto-entrepreneurs ou salariés expatriés qui devront porter une attention particulière à ces changements prochains.

Parallèlement, certains régimes spéciaux, associations ou organismes bénéficiant d’accords spécifiques avec leurs banques pourraient négocier des modalités adaptées ou déroger à la future grille de commissions. Un dialogue régulier avec les conseillers bancaires reste essentiel pour ne pas passer à côté d’optimisations potentiellement précieuses.

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Crédit photo © LePointDuJour