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Le télescope spatial James Webb signe une image qui coupe le souffle. Des spirales de poussière y ondulent à grande vitesse, comme un mécanisme céleste précis.
Des spirales qui défient l’intuition
Les nouvelles données montrent une structure en spirale, nette et régulière. Ainsi, les arcs successifs trahissent une production périodique de poussière. Les chercheurs y voient la marque d’un duo stellaire très actif.
À chaque passage rapproché, les vents se heurtent et condensent la matière. De plus, la rotation façonne une spirale qui se déploie au fil du temps. Les couches suivent un tracé continu, presque géométrique.
À découvrirJames Webb détecte une lueur des toutes premières étoiles de l’Univers il y a 13,5 milliards d’annéesLes vitesses déduites atteignent plusieurs milliers de kilomètres par seconde. Cette cadence révèle une énergie hors norme. Grâce à la sensibilité de James Webb, la structure ressort avec une finesse rare.
« Voir une horlogerie de poussière en action change notre manière de dater la vie des étoiles massives. »
Ce que révèlent les données infrarouges
Les capteurs en infrarouge proche et moyen saisissent la chaleur des grains. Ainsi, les spirales apparaissent bien séparées sur plusieurs longueurs d’onde. James Webb isole les zones denses et suit leur évolution spatiale.
Les images s’alignent avec des modèles de vents croisés. De plus, l’écart régulier entre les arcs donne une période orbitale. Les estimations valident des jets supersoniques à haute vitesse et une production de poussière soutenue.
- Des spirales nettes, visibles grâce aux caméras infrarouges.
- Des vitesses de poussière de plusieurs milliers de km/s.
- Un système binaire probable, moteur du motif.
- Des vents stellaires qui se rencontrent et condensent.
- Un repère pour dater les éjections et l’orbite.
Pourquoi cette structure compte
Ce motif offre une règle de mesure du temps stellaire. Ainsi, on relie chaque arc à une phase d’orbite précise. James Webb fournit ici un étalon pour suivre ces cycles.
La poussière enrichit le gaz environnant, puis alimente les nuages. En revanche, sa survie dépend du choc et du rayonnement local. Ces spirales aident à tester ces phases critiques.
La précision des arcs aide à contraindre la physique des vents. De plus, l’image donne des repères pour les simulations.
À découvrirJames Webb capte des spirales de poussière à des milliers de km/s : une structure cosmique inéditeCrédit photo © LePointDuJour

