Code la route : ce changement ignoré par des milliers d’automobilistes et l’amende est salée

Le code de la route connaît encore bien des changements. Et certains d'entre eux sont passés à la trappe et les amendes pleuvent !

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En 2025, le Code de la route français a été profondément remanié pour mieux répondre aux enjeux de sécurité, d’écologie et d’évolution des mobilités. Face aux nouvelles règles, plusieurs automobilistes sont tombés dans le panneau.

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Code de la route : entre traditions et nouveautés

Dans les centres-villes, la vitesse maximale est désormais fixée à 30 km/h, sauf sur certains axes majeurs où le 50 km/h est conservé. Cette généralisation du Code de la route vise à protéger davantage les piétons et les cyclistes.

Et ce, tout en réduisant la gravité des accidents en milieu urbain. Parallèlement, la circulation inter-files pour les deux-roues motorisés, trottinettes comprises, a été officiellement encadrée.

Elle est autorisée uniquement sur les axes où deux files de voitures sont en circulation dense et dans des conditions strictes. Vitesse limitée à 50 km/h, voire 30 km/h si une des files est à l’arrêt, et obligation pour le conducteur de signaler ses intentions.

Les villes expérimentent également des feux de circulation intelligents capables de s’adapter à la vitesse des véhicules en approche, afin d’inciter à une conduite plus modérée. Du côté des poids lourds, la réglementation impose des dispositifs de sécurité renforcés.

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Comme les systèmes de détection des angles morts ou les freins d’urgence automatiques. Avec des sanctions prévues en cas de non-respect. La réforme encadre aussi les engins de déplacement personnel motorisés.

Les trottinettes et véhicules similaires doivent circuler sur les pistes cyclables lorsque celles-ci existent, ne peuvent pas emprunter les trottoirs. Le Code de la route impose une vitesse limitée à 20 km/h sur piste et 25 km/h sur une chaussée.

Les automobilistes face aux changements

Le Code de la route évolue constamment pour s’adapter à nos habitudes de conduite. De nouveaux panneaux apparaissent, d’anciens disparaissent, et ces changements, parfois méconnus, peuvent coûter cher à ceux qui ne s’en tiennent pas informés.

Parmi ces pièges, certains sont particulièrement redoutables pour les automobilistes. Les règles de circulation sont nombreuses et, face à leur complexité, certains conducteurs peinent à toutes les respecter.

Excès de vitesse, surcharge du véhicule… autant d’infractions qui, malgré leur banalité, entraînent des sanctions de plus en plus fréquentes. Surtout avec la multiplication des contrôles.

Le radar reste l’outil préféré des autorités pour traquer les excès de vitesse. Il pousse ainsi certains automobilistes à rivaliser d’astuces pour tenter d’y échapper.

Ainsi, certains utilisent des applications ou des dispositifs capables de signaler les zones de contrôle. Ils ralentissent juste avant le radar, puis reprennent leur vitesse une fois celui-ci dépassé.

Une pratique non seulement risquée mais qui peut aggraver leurs ennuis en cas d’interception par les forces de l’ordre. Plus grave encore, une autre technique illégale se répand : le camouflage ou la modification des plaques d’immatriculation.

Le Code de la route évolue, les automobilistes prévenus

D’après L’Internaute, de plus en plus de conducteurs utilisent des films réfléchissants, des autocollants. Ou même du ruban adhésif pour rendre leur plaque illisible aux radars.

Cette pratique, déjà très courante dans certains pays comme la Grèce, reste formellement interdite en France. En Grèce, justement, le Code de la route a fait l’objet d’un renfort depuis le 13 juillet.

Dès l’automne, toute modification, même partielle, d’une plaque d’immatriculation – qu’il s’agisse d’un cache, d’un film ou d’un sticker – se verra sanctionnée par une amende de 150 euros. Et ce n’est qu’une partie des sanctions possibles.

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En France, la règle se dit donc tout aussi stricte. Toute modification d’une plaque, même pour des raisons sans lien avec une contravention, se dit interdite.

La loi considère cette infraction comme une contravention de 4ᵉ classe, passible d’une amende de 135 euros. Et pour ceux qui vont encore plus loin en utilisant de fausses plaques d’immatriculation, les sanctions sont bien plus lourdes.

Jusqu’à 3 750 euros d’amende et même cinq ans de prison. En clair, tenter de contourner la loi pour éviter une contravention peut finalement coûter beaucoup plus cher…

Crédit photo © LePointDuJour