Ces retraités peuvent toucher cette prime de 800 € à ces conditions

Il y a une prime de 800 euros par mois prévue pour les futurs retraités. Il y a tout de même certaines conditions à respecter !

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Une nouvelle prime pourrait prochainement bouleverser les choix de départ à la retraite. Le gouvernement souhaite encourager les salariés proches de la fin de carrière à rester plus longtemps en activité.

Une prime mensuelle qui peut atteindre 800 euros

Depuis que la réforme des retraites a vu le jour en 2023, l’âge légal de départ recule progressivement. Il passe de 62 à 64 ans pour les générations nées après 1968. Les personnes souhaitant bénéficier d’une retraite à taux plein doivent aussi avoir validé 172 trimestres.

Une fois ces conditions réunies, elles peuvent quitter la vie professionnelle. Cependant, beaucoup d’entre elles continuent de travailler malgré tout, parfois par choix, souvent par nécessité.


Pour rendre cette décision plus attractive, le gouvernement envisage une prime mensuelle qui peut aller jusqu’à 800 euros. Les salariés pourront toucher cette somme s’ils remplissent les conditions de départ mais choisissent de continuer leur activité.

La prime s’ajouterait alors au salaire, sans pour autant ouvrir le droit à une pension de retraite complète. Et ce, contrairement au dispositif classique du cumul emploi-retraite.

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La différence entre cette prime et le cumul emploi-retraite réside dans le statut du bénéficiaire. En effet, le salarié qui touche la prime senior ne part pas encore à la retraite. Il continue donc de cotiser, tout en percevant une partie de sa future pension sous forme de complément mensuel.

Des critères à respecter

La prime ne remplace pas le salaire, elle le complète. C’est une forme de récompense financière pour celles et ceux qui acceptent de différer leur départ. La somme de 800 euros évoquée par le gouvernement ne serait pas uniforme pour tous.

Il s’agit d’un plafond. Le montant exact dépendrait de plusieurs critères, notamment du niveau de pension auquel le salarié peut prétendre. Le calcul envisagé repose sur un pourcentage de la pension future qui peut aller jusqu’à 50 %.

Cela signifie qu’un salarié qui a une pension estimée à 1 600 euros pourrait toucher une prime de 800 euros s’il prolonge son activité. Cette prime s’appliquerait uniquement à la pension de base versée par le régime général.

La retraite complémentaire dépend souvent d’autres organismes comme l’Agirc-Arrco pour les salariés du privé. Elle ne serait d’ailleurs pas concernée. Les retraités issus du secteur public ne pourraient pas non plus bénéficier de cette mesure.

Pour pouvoir prétendre à la prime, il faut réunir plusieurs conditions. Dans un premier temps, le salarié doit appartenir au secteur privé, avoir atteint l’âge légal de départ à la retraite et validé ses 172 trimestres.

Un dispositif encore à l’étude

Il doit également accepter de continuer à travailler malgré son éligibilité à la retraite. Ce choix doit se faire volontairement, sans pression de l’employeur. Le gouvernement espère ainsi atteindre plusieurs objectifs.

Dans un premier temps, sachez que la prime pourrait permettre d’augmenter le taux d’emploi des seniors. Il s’agit d’ailleurs d’un indicateur encore faible en France comparé à d’autres pays européens.

Dans un second temps, c’est un plus qui pourrait vraiment contribuer à soulager les finances publiques. En effet, les travailleurs en fin de carrière cotisent davantage que les jeunes salariés. Maintenir ces profils dans l’emploi permettrait de générer plus de recettes pour les caisses de retraite.

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Cette mesure fait l’objet de discussions au sein de l’exécutif. En effet, le Premier ministre François Bayrou souhaite l’inclure dans le prochain projet de budget. Des ajustements doivent encore avoir lieu.

C’est notamment le cas sur le mode de calcul de la prime et les conditions précises d’éligibilité. Le dispositif pourrait entrer en vigueur dans les mois à venir, sous réserve d’une adoption législative.

Crédit photo © LePointDuJour


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