La Chine lance un plan national pour réduire l’empreinte carbone de la construction d’ici 2050

La Chine prévoit un bâtiment bas carbone à l’horizon 2050. ACV, réemploi et quotas d’émissions transforment les chantiers, de la conception au recyclage.

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Dans un secteur à forte intensité de matériaux, la Chine s’attaque à son empreinte carbone. Un plan national vise à transformer la construction pour 2050. Ainsi, les chantiers devront émettre beaucoup moins, du design au recyclage.

Un cap 2050 pour un secteur clé

Le ministère du Logement et du Développement urbain-rural en Chine fixe une feuille de route claire. Le cap vise un bâti proche du zéro carbone d’ici 2050. De plus, le plan répartit l’effort entre 2030, 2040 et l’horizon final. En bref, chaque étape crédibilise la trajectoire.

Dans tout le pays, la Chine mise sur la sobriété industrielle. Ainsi, le ciment et l’acier restent ciblés en priorité. Les autorités encouragent le réemploi, le recyclage et l’efficacité des usines. Par conséquent, l’empreinte grise baisse dès l’amont.

Sur les chantiers, la conception change aussi de cap. Désormais, les appels d’offres intègrent l’analyse de cycle de vie. La Chine promeut le bois structurel et des matériaux biosourcés. En revanche, chaque usage doit respecter la sécurité et les normes.

« Construire mieux, avec moins, dès aujourd’hui. »

Des jalons intermédiaires et des villes pilotes

Des villes pilotes affinent la méthode et partagent les retours. Ainsi, des quotas d’émissions guident les grands programmes publics. La Chine prépare la montée en puissance avant 2030. Par conséquent, les acteurs adoptent des standards communs.

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La préfabrication réduit les pertes et optimise la logistique. De plus, en Chine, le suivi numérique trace les matériaux du chantier au réemploi. Les usines adoptent des lignes modulaires pour limiter la casse. Par conséquent, les déchets baissent et la productivité progresse.

  • Accélérer l’usage de matériaux bas-carbone et biosourcés
  • Fixer des taux cibles de réemploi et de recyclage
  • Généraliser des normes d’efficacité pour les bâtiments neufs
  • Intégrer l’analyse de cycle de vie dans les marchés publics
  • Former les équipes aux méthodes sobres et traçables

Matériaux, réemploi et filières : le cœur du virage

Les alternatives se diversifient dans la chaîne du bâtiment. Ainsi, le bois, la paille, les fibres de chanvre ou de lin gagnent du terrain. En Chine, des projets testent le roseau, la terre crue, le plâtre et la chaux. De plus, le sable et le gravier recyclés complètent la palette.

Ce plan ne cite aucune référence produit, marque ou modèle précis. Ainsi, l’analyse porte sur des familles de matériaux et des procédés.

Le financement suit cette logique de filière. Aussi, des critères verts orientent les appels d’offres publics. La Chine prépare une taxonomie nationale pour clarifier les seuils. En bref, les banques peuvent mieux évaluer les risques climatiques.

Compétences, coûts et attentes des habitants

Sur le terrain, les professionnels demandent des repères simples. Ainsi, des guides pas à pas aident à choisir des solutions sobres. En Chine, les écoles d’ingénieurs renforcent la formation bas-carbone. Par conséquent, les compétences évoluent vite dans les bureaux d’études.

Les ménages veulent des logements sains et abordables. Pourtant, certains craignent une hausse des coûts à court terme. En Chine, les autorités promettent des prix plafonnés sur l’habitat public. De plus, des audits vérifient la performance réelle après livraison.

Défis industriels et calendrier climatique

La route ne sera pas linéaire, surtout pour les matériaux lourds. En revanche, des innovations sur le clinker et l’acier électrique arrivent. La Chine compte sur l’hydrogène, le captage et la chaleur fatale. Ainsi, l’industrie teste des technologies à l’échelle des provinces.

Le calendrier se cale avec les grandes échéances climatiques. De plus, l’objectif national de neutralité en 2060 sert de boussole. La Chine veut un secteur du bâtiment quasi neutre vers 2050. Par conséquent, les efforts se concentrent sur les dix prochaines années.

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Ce cap influence les échanges régionaux et les importations. Aussi, les chaînes d’approvisionnement adaptent leurs standards et leurs bilans. La Chine pourrait imposer des déclarations d’empreinte plus strictes. En bref, la coopération technique aidera à sécuriser ces objectifs.

Crédit photo © LePointDuJour


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