Retraite : des erreurs de pension touchent 1 retraité sur 10 en 2024, vérifiez vos droits pour les éviter en 2025

Un retraité sur dix a perçu une pension trop basse en 2024. Vérifiez vos droits pour corriger les erreurs et sécuriser vos montants en 2025.

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Vous avez liquidé votre pension en 2024 et vous doutez du montant affiché ? Selon la Cour des comptes, 1 dossier sur 10 a conduit à un versement inférieur à ce qui était dû l’an passé, ce qui alimente l’inquiétude. Ainsi, 2025 doit servir à corriger le tir, pas à subir les mêmes erreurs.

Ce que révèle le signal d’alerte de 2024

Le constat est clair : en 2024, des erreurs de calcul ont pénalisé de nombreux retraités. La Cour des comptes pointe des carrières incomplètes, des périodes mal reportées et des justificatifs manquants. De plus, la complexité des parcours multiplie les risques d’oubli. Une pension peut alors être minorée sans que le retraité s’en rende compte.

Les cas les plus exposés sont souvent les carrières hachées et les changements de statut. Ainsi, passages du privé au public, activité à l’étranger ou temps partiel peuvent générer des écarts. En revanche, les polypensionnés subissent un risque accru d’incohérences entre régimes. Une pension amputée résulte souvent d’un simple défaut de pièce.

Le sujet dépasse l’individu, car il touche la confiance dans le système. Pourtant, l’arsenal d’outils existe pour fiabiliser les données avant la liquidation. Aussi, les caisses rappellent l’importance de vérifier régulièrement son relevé de carrière. Une pension correcte repose d’abord sur des informations exactes.

« Un dossier sur dix a conduit à un montant trop bas en 2024, selon la Cour des comptes. »

Vérifier, corriger, tracer : le triptyque à adopter

Commencez par votre relevé de carrière et la synthèse de vos droits. Ainsi, contrôlez années, salaires, trimestres, périodes de chômage, maladie et maternité. De plus, comparez avec bulletins de salaire, attestations Pôle emploi et certificats employeurs. Une pension fiable démarre ici, avant toute demande officielle.

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Si un écart apparaît, demandez la rectification avec pièces à l’appui. Par conséquent, privilégiez une demande écrite, datée, et conservez des copies. Aussi, suivez l’avancement dans votre espace personnel et relancez si besoin. Sans trace, la contestation devient plus difficile pour votre pension.

  • Rassembler bulletins, attestations et contrats anciens
  • Comparer dates et salaires avec le relevé officiel
  • Signaler chaque anomalie avec preuve jointe
  • Demander un accusé de réception daté
  • Relancer à échéance fixée par la caisse

En cas de refus ou de silence, activez les voies de recours. Ainsi, saisissez la Commission de recours amiable (CRA) de votre caisse. En bref, respectez le délai indiqué sur la notification reçue. Un médiateur peut ensuite intervenir si la solution tarde.

Les points techniques qui génèrent le plus d’erreurs

Les périodes assimilées restent souvent sources d’oublis. Aussi, validez les trimestres pour chômage, maladie, invalidité ou maternité. De plus, vérifiez les années incomplètes, surtout avec du temps partiel ou des contrats courts. Une pension peut varier fortement selon ces périodes.

Les majorations familiales demandent une attention accrue. Ainsi, la majoration de 10 % pour trois enfants peut manquer si les justificatifs ne sont pas fournis. En revanche, certaines majorations sont partagées entre parents selon les régimes. La pension doit refléter exactement ces droits, pièces à l’appui.

Autre sujet sensible : carrière longue, décote et surcote. Par conséquent, un trimestre non validé peut modifier l’âge de départ ou le taux. Aussi, les rachats d’études ou d’années incomplètes doivent apparaître correctement. Une pension mal paramétrée peut perdre plusieurs dizaines d’euros par mois.

Les polypensionnés doivent vérifier chaque régime séparément. Ainsi, base et complémentaire utilisent des règles différentes. De plus, les périodes à l’étranger nécessitent des échanges entre organismes. Une pension cohérente suppose l’alignement de tous les comptes.

Avant 2025 : un calendrier et des réflexes

Anticipez vos démarches au moins six mois avant la date de départ. Aussi, prenez rendez-vous avec votre caisse pour un point complet. Par conséquent, demandez une estimation actualisée de vos droits et du taux. Une pension juste se prépare bien en amont.

Gardez une logique de preuves et de délais à chaque étape. Ainsi, archivez courriers, mails, captures d’écran et accusés. De plus, suivez les réponses et synthétisez les écarts dans un tableau. Votre pension gagne en sécurité grâce à cette méthode simple.

Que faire si le montant perçu semble trop faible ?

Comparez d’abord le montant versé avec la notification officielle. Ainsi, relevez le taux, la durée d’assurance et les éventuelles majorations. De plus, confrontez le résultat avec votre estimation indicative. Une pension divergente justifie une demande de vérification rapide.

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Adressez une réclamation motivée, documents à l’appui, à votre caisse. Par conséquent, mentionnez clairement les périodes manquantes et les références. Aussi, demandez un recalcul et la régularisation des arriérés si une erreur est reconnue. Votre pension peut alors être ajustée et mieux refléter vos droits.

En cas de désaccord persistant, activez la médiation, puis le contentieux. Ainsi, le pôle social du tribunal judiciaire peut être saisi après la CRA. De plus, des associations ou des conseillers spécialisés peuvent vous guider. La pension reste un droit opposable que l’on peut faire valoir.

Crédit photo © LePointDuJour


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