Chauffage: dès septembre, évitez le piège de la mi-saison et payez moins grâce aux conseils d’experts

Chauffage mi-saison Faites les bons réglages pour payer moins. Économisez jusqu’à 7 % et maintenez 19 °C avec un confort stable.

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Quand les soirées fraîchissent en septembre, la question revient: faut-il rallumer le chauffage? Selon les experts énergie, la réponse dépend du logement et des habitudes. D’abord, quelques repères simples aident à décider sans gaspillage.

Septembre: attendre ou allumer? Les bons repères

La température intérieure reste le meilleur indicateur. Ainsi, si votre pièce de vie tient à 19 °C, vous pouvez différer l’allumage du chauffage. En revanche, sous 18–19 °C de façon durable, le confort baisse. Par conséquent, la mise en route graduelle s’envisage.

L’humidité compte aussi, car un air à 60 % paraît plus froid. Ensuite, l’orientation, l’ensoleillement et l’inertie des murs influent. Les personnes âgées ou sensibles peuvent nécessiter un déclenchement plus tôt. Pour finir, programmez pièce par pièce plutôt qu’un allumage global.

Ce que disent les références publiques

Les repères diffusés par l’ADEME restent stables depuis des années. Pour les chambres, viser 16–17 °C suffit au sommeil. Dans le séjour, 19 °C constitue une cible raisonnable, et 21 °C le temps d’une douche. En pratique, un chauffage bien réglé évite les écarts brusques.

« Attendez que la température se stabilise sous 19 °C avant d’allumer, et remontez par paliers. »

Depuis deux hivers chahutés, les tarifs restent volatils. Ainsi, baisser la consigne la nuit de 1 à 2 °C réduit la facture. De plus, un entretien annuel du chauffage limite les surconsommations. Enfin, vérifiez l’étalonnage de votre thermostat.

Gérer la mise en route sans surcoût

D’abord, relancez le chauffage par cycles courts, puis évaluez. Purgez les radiateurs, nettoyez les filtres et libérez les émetteurs. Ainsi, chaque degré en moins peut économiser jusqu’à 7 % d’énergie. Par conséquent, fixez une consigne claire et stable.

  • Fermez volets et rideaux dès la tombée de la nuit.
  • Isoler les bords de fenêtres avec joints adaptés.
  • Ventilez dix minutes pour évacuer l’humidité.
  • Calfeutrez les bas de portes contre les courants d’air.
  • Débarrassez l’espace autour des radiateurs sur 50 cm.

Aérez dix minutes matin et soir, même par temps frais. Ensuite, refermez vite pour retenir la chaleur. Cette routine abaisse l’humidité et améliore la sensation thermique. En retour, le chauffage peut rester plus bas pour un même confort.

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Dans les immeubles en réseau collectif, la date d’allumage suit un calendrier. Par ailleurs, un service technique ajuste selon la météo locale. Vous pouvez signaler des radiateurs tièdes ou des zones froides. Le chauffage commun doit rester équilibré entre étages.

Si vous avez une pompe à chaleur, activez le mode éco. Ensuite, limitez les relances rapides qui provoquent des pics. La compensation météo ajuste la loi d’eau selon l’extérieur. Ainsi, la montée en température reste douce et sobre.

Thermostats, régulation et gestes malins

Un thermostat programmable segmente la journée en plages utiles. Ainsi, vous abaissez en absence et remontez avant le retour. Désormais, certains modèles connectés apprennent l’inertie de votre logement. Le chauffage s’adapte alors sans surchauffe.

Réglez les têtes thermostatiques selon l’usage de chaque pièce. En revanche, évitez de couvrir les émetteurs avec des meubles. Fermez les portes des pièces peu occupées pour limiter les flux. Votre chauffage peine moins et reste plus régulier.

Cas particuliers, budget et confort durable

Bébés, personnes malades ou télétravailleurs restent plus sensibles. Ainsi, adaptez la consigne à leur présence réelle. Privilégiez des couches de vêtements avant d’augmenter la puissance. Le chauffage doit soutenir, pas compenser une isolation faible.

Côté énergie, comparez abonnement, prix du kWh et rendement. Ensuite, vérifiez l’état de la chaudière ou du poêle. Un contrat d’entretien sécurise le fonctionnement et les émissions. Votre chauffage gagne en fiabilité et en sobriété.

En début d’automne, surveillez surtout les signes du bâti. Par exemple, une fenêtre qui condense trahit un pont thermique. Agissez sur joints, isolation légère et habitudes quotidiennes. Ainsi, votre chauffage démarre plus tard et coûte moins sur la saison.

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Crédit photo © LePointDuJour


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