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Ancien accro aux jeux vidéo, j’ai rééquilibré ma vie grâce à un plan en 4 piliers simple et concret. Il m’a aidé à sortir de l’isolement, à calmer l’envie de rejouer et à remettre du sens dans mes journées. « Je ne voulais plus voir mes soirées filer sans rien construire. »
Le déclic et le cadre des 7 premiers jours
Le signal d’alarme a sonné quand j’ai commencé à rater des rendez-vous et à mentir à mes proches. J’ai créé un cadre court, sur une semaine, pour reprendre la main. Objectif : réduire le chaos, pas viser la perfection dès le premier jour.
J’ai listé les moments où je jouais le plus et ce que je fuyais. Puis j’ai fixé des plages sans écran : matin 6h–9h, soir 19h–22h. À côté, un rituel simple : marche rapide, verre d’eau, trois lignes de journal.
Chaque soir, j’ai noté trois choses : déclencheurs, temps passé, humeur. Ce suivi m’a montré des schémas clairs. Voir le réel m’a aidé à réduire la culpabilité et à prendre des choix nets.
« J’ai compris que je ne manquais pas de volonté ; je manquais d’un système qui m’aide quand je suis fatigué. »
Des limites qui tiennent au quotidien
J’ai choisi des règles courtes et claires : pas de jeu seul après 20h, jamais avant le travail, pas de relance en cas de défaite. « Si je casse une règle, je le note et j’en parle à quelqu’un. » La transparence a réduit la honte.
J’ai créé de la friction : désinstallations, mot de passe confié, filtre sur le Wi-Fi. Puis j’ai prévu des activités de remplacement prêtes : lecture, session de muscu de 15 minutes, appel à un ami. Quand l’envie frappe, tout doit être à portée.
- Mettre un code parent sur le store et ne pas le garder
- Activer le mode « Focus » du téléphone en soirée
- Placer la manette hors du salon, dans un sac
- Préparer une liste de 5 micro-actions sans écran
- Se fixer une heure d’extinction des écrans
Pilier 1 — Hygiène numérique anti-rechute
Premier pilier : réduire l’accès. Liste blanche de sites, blocage des jeux en ligne aux heures sensibles, notifications coupées par défaut. En tant qu’Ancien accro aux jeux vidéo, je sais que deux clics suffisent pour replonger.
À découvrirDes millions de Français privés de chèque énergie dès 2025 selon les experts de en facture d’énergieJ’utilise un minuteur 25/5 pour travailler, puis une pause sans écran pour bouger. « Si je scrolle, je me lève et je bois un verre d’eau. » Le corps coupe la boucle impulsive.
Je tiens un journal d’envies : heure, émotion, contexte. En une semaine, j’ai vu que la fatigue et la solitude du soir étaient les pics. Cette carte des risques guide mes choix.
Gérer l’envie quand elle revient
J’applique une règle en quatre pas : attendre 10 minutes, respirer 30 secondes, changer de pièce, lancer une micro-action (10 pompes, vaisselle, douche froide). L’envie retombe souvent sous le seuil. Si elle persiste, j’envoie un message « check » à un proche.
« Le but n’est pas de ne jamais avoir envie, mais de ne pas lui obéir tout de suite. » J’accepte l’envie, je la laisse passer, puis je reviens à mon plan. Cette attitude calme le bruit mental.
Piliers 2, 3 et 4 — Corps, liens, projets
Pilier 2 : corps et énergie. Coucher fixe, réveil à heure stable, lumière du jour dès le matin. 30 minutes de mouvement par jour : marche, vélo, muscu avec le poids du corps. Protéines à chaque repas et eau à portée.
Pilier 3 : liens et sens. Deux rendez-vous sociaux par semaine, sans écran. Un moment qualité famille, un café avec un ami, ou un temps de service. « La connexion humaine coupe le besoin de fuite. » Je pose des limites claires autour du jeu avec mes proches.
Pilier 4 : projets et progression. Un objectif clair sur 30 jours (formation, CV, budget, pièce à rénover). Je découpe en étapes de 20–40 minutes, planifiées dans l’agenda. Ancien accro aux jeux vidéo, je sais que le cerveau aime la progression : je lui donne des victoires saines.
Feuille de route 30–90 jours
Semaine 1 : sécuriser le cadre et le sommeil. Semaine 2 : stabiliser les routines corps et les plages sans écran. Et Semaine 3 : ancrer deux rendez-vous sociaux, lancer un mini-projet. « Trois semaines suffisent pour sentir un vrai virage. »
Au-delà, je revois mes règles et j’ajoute de la nuance : jeu social ponctuel, pas de classement, pas de sessions en semaine. Si un écart survient, je le note et je réactive le filet : bloqueurs, soutien, routine. La constance prime sur la perfection.
Repères pratiques pour tenir dans la durée
Je pilote avec trois métriques simples : heures de sommeil, minutes d’écran loisir, nombre d’interactions sociales. Une fois par semaine, je fais le point et j’ajuste. Ancien accro aux jeux vidéo, je garde un œil honnête sur ces repères.
À découvrirLa Switch 2 va mettre fin aux jeux vidéo avec une cartes physiques ?Je prépare des « kits d’urgence » visibles : chaussures prêtes, livre ouvert à la bonne page, shaker d’eau, numéro d’un ami. « Quand tout est prêt, je n’ai plus besoin de négocier. » Cela baisse la charge mentale.
Si tu te sens dépassé ou en danger, parle à un proche ou à un pro. Demander de l’aide n’est pas un aveu d’échec, c’est un choix de santé. « Ancien accro aux jeux vidéo » ne veut pas dire prisonnier ; cela peut devenir une force pour bâtir une vie plus juste.
Crédit photo © LePointDuJour