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Pourquoi cette recette séduit tant
On imagine le panier de cerises sur le plan de travail. La cuisine sent le beurre et la vanille. La pâte nappe les fruits, le four dore le dessus. Le clafoutis aux cerises s’impose comme le dessert de l’été.
La base reste claire et rassurante. Œufs, sucre, farine, lait, un filet de vanille. Un moule beurré, des cerises bien serrées. Le tout se met au four sans stress. Dans cette recette à succès, chaque étape compte.
La discussion revient sur les noyaux. Les garder donne plus de goût et une texture plus juteuse. Les retirer rend la dégustation plus facile. Le choix se fait selon l’âge des convives et l’envie du jour.
« Le clafoutis, c’est le dessert qui réunit tout le monde, sans chichi et toujours de saison. »
Pas besoin de matériel rare. On mélange sans trop fouetter pour garder une pâte souple. On laisse reposer 10 minutes pour calmer les bulles d’air. Et on glisse au four à 180°C pendant 35 à 40 minutes. Recette ingénieuse pour des résultats délicieux.
Ingrédients clés et proportions
Ce qui marche le mieux reste un repère simple. Trois œufs, 90 g de farine, 80 à 100 g de sucre, 300 ml de lait. Autour de 600 g de cerises, lavées et séchées. Cette base donne un appareil fondant, ni sec ni liquide.
Une pointe de vanille ou d’extrait d’amande donne du relief. Un bouchon de kirsch, si la table d’adultes l’accepte. Beurre généreux pour le moule, sucre roux pour un dessus caramélisé. Une pincée de sel pour l’équilibre. Selon cette recette, les proportions sont essentielles.
- Choisir des cerises fermes, mûres, bien parfumées
- Beurrer le moule sans oublier les bords
- Mélanger sans fouetter trop, pour une pâte souple
Cuisson réussie et texture moelleuse
Préchauffer bien le four, c’est la clé. Ranger les fruits serrés, queue vers le haut si l’on garde les noyaux. Verser l’appareil sans déplacer les cerises. En chaleur tournante, viser 170°C; en chaleur statique, 180°C.
« Avec les noyaux, le goût d’amande ressort et la chair reste plus juteuse. »
Le bon point de cuisson se voit à l’œil. Les bords sont dorés, le centre tremble un peu. La lame ressort avec une trace crémeuse, pas sèche. On laisse reposer 10 minutes avant de saupoudrer de sucre. Pour cette recette de clafoutis, chaque détail compte.
Servez tiède, c’est là que la texture chante. Le contraste entre le dessus caramélisé et l’intérieur moelleux marque les esprits. Une cuillère suffit à entamer la croûte. Et le parfum de cerise prend toute la place.
Variantes et régimes
Version sans gluten possible avec 60 g de farine de riz et 30 g de fécule. Le lait peut devenir végétal, amande ou avoine. On graisse le moule avec une huile neutre si besoin. Le résultat reste doux et stable. Selon la recette, il est facile de s’adapter.
On peut jouer la carte des fruits du marché. Abricots, pêches, prunes, en gros quartiers. Des amandes effilées sur le dessus pour le croquant. Et moins de sucre si le fruit est très mûr. Voici une recette adaptable.
Origines, débats et astuces de pro
Le Limousin revendique ce dessert depuis des générations. La tradition garde les noyaux pour une note d’amande amère naturelle. Avec des enfants, on peut dénoyauter et ajouter une larme d’extrait d’amande. Chacun y trouve son plaisir.
Question équilibre, la recette soutient bien une table familiale. On dose le sucre selon la variété de cerises. On peut troquer 30 g de farine blanche contre une farine semi-complète. Le dessert gagne en fibres sans perdre son moelleux.
Un moule en céramique ou en fonte retient mieux la chaleur. Un voile de cassonade en fin de cuisson donne un dessus brillant. Un peu de sucre glace au moment du service fait ressortir les reliefs. Cerises Burlat ou Bigarreau apportent parfum et tenue. Cette recette exige les meilleurs ingrédients.
Crédit photo © LePointDuJour