Permis de conduire: à 70 ans, vos parents peuvent-ils encore rouler à l’étranger ? Ces pays l’interdisent

70 ans et permis à l’étranger ? Vos parents peuvent-ils rouler? Règles, pays stricts, contrôles, assurance. Ce qu’il faut prévoir !

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Dans plusieurs pays, le permis de conduire change de règles après 70 ans. Contrôles médicaux, renouvellements plus serrés, tests de conduite : les pratiques varient d’un État à l’autre. Les seniors qui voyagent ou qui vivent à l’étranger doivent s’y préparer pour éviter une mauvaise surprise.

Ce qui change à 70 ans selon les pays

Le Royaume‑Uni impose un renouvellement à 70 ans, puis tous les trois ans. Le conducteur déclare son aptitude et signale ses pathologies. En cas de doute, un médecin peut demander des examens. Sans renouvellement, la conduite devient interdite.

En Espagne et en Italie, le rythme des renouvellements se resserre après 65 ou 70 ans. Les autorités exigent souvent un contrôle médical, avec vision et audition. La France ne fixe pas d’âge limite pour conduire. Le maintien du permis dépend de l’état de santé et du suivi médical du conducteur.

« J’ai 72 ans, je conduis peu, mais je veux rester autonome. Les nouvelles règles me stressent, alors je fais mon bilan médical chaque année. Je veux montrer que je suis apte. »

Des pays plus stricts, d’autres plus souples

La Suisse demande un examen médical régulier à partir de 75 ans. Les Pays‑Bas exigent un certificat d’aptitude à partir d’un âge repère, souvent 75 ans. En Irlande, un dossier médical accompagne le renouvellement senior. Le principe reste le même : pas de contrôle à jour, pas de volant.

Le Japon met l’accent sur la sécurité routière et le risque cognitif. À partir de 75 ans, les conducteurs passent un test de perception et reçoivent une séance de sensibilisation. Le pays encourage la restitution volontaire du permis lorsque la santé décline. Les mairies offrent parfois des avantages en échange.

Voyages, location de voiture et assurance

En voyage, les règles changent selon le pays, mais aussi selon la compagnie de location. Certaines fixent un âge maximal ou demandent une lettre médicale. D’autres ajoutent des frais pour les conducteurs seniors. Il faut lire les conditions avant de réserver.

Hors Union européenne, le permis international peut être requis. La police peut demander une traduction d’un certificat médical. Mieux vaut préparer les documents avant le départ. Une copie numérique et une version papier aident en cas de contrôle.

« On ne doit pas juger l’aptitude à conduire sur l’âge seul. Le repère, c’est la santé, la vision, la cognition, et l’adaptation aux situations de trafic. Les tests servent à cibler les risques réels. »

L’assurance auto impose parfois des déclarations de santé après un âge seuil. Un oubli peut réduire la couverture en cas de sinistre. Un appel à l’assureur lève les doutes sur les garanties. Le contrat doit rester clair et à jour.

Sécurité routière : que disent les chiffres ?

Les seniors roulent en général moins vite et prennent moins de risques. Leur taux d’accident grave par kilomètre peut rester maîtrisé. Le problème vient de la fragilité en cas de choc. Un accident mineur peut causer des blessures lourdes.

La ville aide parfois avec des vitesses basses et des carrefours lisibles. La campagne pose d’autres défis, avec des routes étroites et des distances longues. Les aides à la conduite réduisent ces risques. Le freinage d’urgence et l’alerte d’angle mort font la différence.

Tests médicaux et aptitudes à 70 ans et plus

Les examens portent sur la vision, l’audition et la mobilité. Le médecin évalue la prise de médicaments et les effets secondaires. Il s’intéresse à l’attention et au temps de réaction. Il adapte ses conseils au profil du conducteur.

Des tests cognitifs simples, comme le tracé d’une horloge, repèrent des troubles débutants. Un avis neuropsychologique peut compléter. Une baisse n’impose pas toujours un arrêt total. Des trajets plus courts et des horaires adaptés suffisent parfois.

Un test de conduite peut valider une reprise en sécurité. Un moniteur observe la vitesse, la distance et l’anticipation. Il propose des pistes d’amélioration concrètes. Cette approche rassure le conducteur et sa famille.

Comment s’y préparer sans stress

Notez la date d’échéance du permis et réservez le contrôle assez tôt. Rassemblez les comptes rendus médicaux utiles. Parlez à votre médecin de vue, de sommeil et de douleurs. Ajustez le traitement si besoin avant l’examen.

Faites vérifier lunettes, audition et médicaments photosensibles. Un stage de remise à niveau redonne des repères. Paramétrez bien les aides à la conduite de la voiture. Gardez un style de conduite souple et prévisible.

Pour les familles et les proches

Parlez sécurité routière sans culpabiliser. Décrivez des faits, pas des jugements. Proposez des solutions de mobilité, pas un retrait sec des clés. L’écoute réduit la tension et mène à un plan réaliste.

Testez des itinéraires simples et des heures creuses. Privilégiez la lumière du jour et la météo claire. Réduisez les trajets sur voies rapides si la fatigue monte. Alternez avec le train ou l’autopartage quand c’est utile.

En cas d’alerte médicale, mettez à jour l’assurance et le permis. Un contrôle médical rapide clarifie la suite. Le médecin peut proposer une pause provisoire. Le permis revient souvent après soins et adaptation.

Crédit photo © LePointDuJour


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