Moins de 2 000 € par mois? Prime mensuelle de 400 € dès la rentrée: y aurez-vous droit ?

Moins de 2 000 €/mois? Prime jusqu’à 400 € dès la rentrée. Êtes-vous éligible? Critères, démarches et calendrier à connaître.

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Dès la rentrée, les Français qui gagnent moins de 2 000 euros par mois devraient bénéficier d’une prime mensuelle de 400 euros. L’exécutif avance un soutien ciblé pour renforcer le pouvoir d’achat face aux dépenses de septembre. Les contours se précisent, mais des points restent à clarifier.

Ce que prévoit la nouvelle prime

Le gouvernement annonce une aide simple et rapide à activer. Objectif affiché : amortir l’inflation sur l’alimentation, l’énergie et les fournitures. La mesure vise la rentrée, quand les budgets serrent le plus.

Le critère clef reposerait sur un revenu net individuel inférieur à 2 000 euros par mois. Les pistes évoquent un ciblage prioritaire des actifs aux revenus modestes. Des ajustements pour familles monoparentales ou jeunes en emploi sont discutés.

« Je finis le mois à zéro. Une prime de 400 euros, c’est l’assurance de remplir le frigo et d’acheter les cahiers sans stress », confie Sarah, caissière à Montpellier.

Le montant annoncé irait jusqu’à 400 euros par mois, avec une modulation selon la situation. La composition du foyer et les charges pourraient jouer. L’entrée en vigueur est prévue pour la rentrée, avec une première vague de paiements sous quelques semaines.

Qui pourra toucher l’aide et comment

Les salariés proches du SMIC, les apprentis et de nombreux indépendants aux revenus volatils entreraient dans le champ. Les contractuels à bas salaire du public pourraient y avoir droit. Les chômeurs en fin de droit restent une question ouverte.

Le versement viserait la simplicité. Un versement automatique serait privilégié quand l’administration connaît les revenus. Une demande en ligne pourrait compléter pour les autres profils, avec fiches de paie, avis d’impôt et RIB.

Calendrier, démarches, pièces à préparer

Le calendrier se cale sur la rentrée. Annonce cet été, textes d’application attendus fin août, premiers paiements fin septembre ou en octobre selon les cas. Mieux vaut rassembler ses justificatifs dès maintenant.

« Nous mettons à jour les dossiers en priorité pour éviter les retards. Un compte bien rempli, c’est un paiement plus rapide », indique un agent d’accueil d’une caisse locale.

Côté démarches, anticipez la mise à jour de votre espace en ligne. Préparez RIB, dernier avis d’imposition, fiches de paie récentes et justificatif de domicile. Les parents pourront ajouter une attestation de scolarité pour chaque enfant si demandée.

L’administration prévoit des contrôles pour limiter la fraude et corriger les erreurs. En cas d’écart avec vos revenus réels, elle pourra régulariser. Une rétroactivité d’un mois circule parmi les options, sous réserve du décret.

Impact pour le budget et les entreprises

L’État devra assumer un coût qui pourrait se chiffrer en milliards selon l’ampleur du public visé. Le ciblage conditionnera l’addition et l’efficacité. Des arbitrages budgétaires sont en cours pour sécuriser le financement.

Cette prime ne remplace pas la prime de partage de la valeur versée par les entreprises. Les employeurs n’auraient pas d’obligation de payer, mais ils devront veiller à des DSN exactes. Des attestations pourront être demandées aux RH pour certains dossiers.

Questions fréquentes des foyers

Peut-on cumuler avec la prime d’activité, les APL ou une bourse ? Un cumul partiel semble prévu, dans la limite de plafonds de revenus. Le statut fiscal de l’aide sera fixé par décret, avec une tendance à l’exonération pour ce type de soutien.

Et pour le temps partiel, l’intérim ou le multi-emploi ? Le seuil des 2 000 euros se vérifierait sur le net mensuel, justificatifs à l’appui. Les étudiants salariés sous le seuil pourraient être éligibles si leurs revenus entrent dans les cases.

Que se passe-t-il si vous dépassez le seuil d’un euro ? Les services planchent sur un lissage pour éviter l’effet de seuil. Un barème dégressif limiterait les à-coups et rendrait la prime plus juste.

Ce qui change au quotidien

Avec 400 euros, un foyer modeste peut couvrir l’énergie et une partie du loyer. Les frais de cantine, de sport ou de transport pèsent moins au même moment. Cette bouffée d’air aide à reconstituer une petite épargne de précaution.

Les commerces de quartier pourraient voir revenir des achats différés ces derniers mois. L’aide vise à soutenir la demande sans dérapage des prix. L’enjeu reste de cibler juste pour éviter une tension sur l’inflation.

Les points à surveiller dans les prochains jours

Le décret précisera la définition du revenu, le mode de calcul et les cas particuliers. Il fixera les dates de versement et la durée du dispositif. Il détaillera les recours en cas de rejet.

Guettez l’ouverture d’un simulateur public pour tester votre situation. Un simulateur clair réduit les erreurs et accélère les paiements. Il évite les appels perdus et les files aux guichets.

Les associations de consommateurs suivront l’application sur le terrain. Elles remonteront les bugs et les retards pour corriger vite. Le suivi mensuel donnera un tableau de bord sur l’accès effectif à la prime mensuelle de 400 euros.

Crédit photo © LePointDuJour


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65 avis sur « Moins de 2 000 € par mois? Prime mensuelle de 400 € dès la rentrée: y aurez-vous droit ? »

  1. Je suis choquée que le gouvernement fasse enfin quelque chose pour les petits revenus. C’est trop beau pour être vrai!

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  2. Cela sonne trop comme une promesse électorale pour être sincère. Je me demande quelles seront les vraies conditions pour en bénéficier.

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  3. Est-ce que cette prime est juste destinée aux actifs? C’est un peu injuste pour les gens au chômage en fin de droits.

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