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Crédit Agricole ferme 25 agences dans la Loire et la Haute-Loire. La décision tombe au cœur de l’été, quand les villages vivent au ralenti. Le choc, lui, se voit déjà sur les vitrines et dans les files d’attente.
Ce que change la fermeture de 25 agences Crédit Agricole
Dans plusieurs bourgs, la porte reste close. Un panneau renvoie vers la ville la plus proche. Parfois à bien des kilomètres. Pour beaucoup, la désertification bancaire n’est plus un concept, c’est le quotidien.
La caisse régionale parle de réorganisation du réseau et de services en ligne. Le discours met en avant la baisse de visites en guichet. Et l’usage massif du mobile. Une partie des sites pourrait devenir de simples points d’accès aux automates.
« Moins de monde au guichet, plus de services en ligne : le mouvement s’accélère, mais la vie locale ne vit pas au rythme des applis. »
Deux départements déjà sous tension
La Loire et la Haute-Loire comptent de larges zones rurales. Des collines, des plateaux, des vallées encaissées. Les trajets sont longs et les bus rares. L’agence de « la grand-rue » jouait un rôle d’ancrage.
Artisans, agriculteurs, TPE aiment parler à un conseiller. Les aînés gèrent leur compte au guichet. Les familles déposent chèques et espèces le samedi matin. Sans agence, tout se complique.
La désertification bancaire, effet domino pour le Crédit Agricole et d’autres banques
Quand une agence ferme, les habitudes se brisent. Les commerçants perdent des passages. Les marchés de village voient la caisse se vider plus vite. La confiance se fissure.
La banque mise sur le numérique. Beaucoup s’y retrouvent. Mais d’autres n’ont ni smartphone, ni réseau, ni maîtrise des applis. Le risque d’exclusion monte d’un cran.
« Sans agence à moins de trente minutes, chaque opération devient un projet. On remet à demain, puis on renonce. »
Pour l’accès aux espèces, des pistes existent. Distributeurs qui restent ouverts, retrait chez les commerçants avec cashback, bureau de poste. Les Maisons France Services peuvent guider pour les démarches en ligne, sans gérer l’argent.
Que faire quand son agence ferme
Appelez votre conseiller et demandez le nouveau point d’accueil. Fixez un rendez-vous, en face à face, en visio, ou avec un conseiller itinérant si proposé. Adaptez vos habitudes : remises de chèques par courrier sécurisé, virements au lieu d’espèces. Notez les délais et gardez des preuves.
À découvrirVous cherchez un coup de pouce avant la rentrée ? Crédit Agricole et LCL offrent jusqu’à 279€ en aoûtGardez un plan B pour le retrait d’espèces. Repérez les distributeurs encore actifs et les commerces qui offrent le cashback. Regroupez vos démarches sur un même trajet. Pour un proche peu à l’aise, rédigez une procuration sur le compte, simple et encadrée.
Droits des clients et garde-fous au Crédit Agricole
Le droit au compte protège toute personne, même après un refus d’ouverture. La Banque de France désigne alors un établissement. Les personnes fragiles peuvent demander l’offre spécifique : carte à autorisation, virements, plafonds de frais, prix encadré.
En cas de litige, contactez le service réclamation, puis le médiateur si besoin. Conservez mails et courriers. Les frais d’incident doivent rester plafonnés pour les clients fragiles. Demandez un rendez-vous écrit si vous avez un doute.
Si l’accès à un conseiller devient trop difficile, comparez les offres. Beaucoup de banques régionales gardent un maillage solide en zone rurale. Les néobanques séduisent, mais elles n’ont pas toujours de guichet ni de dépôt d’espèces. Le choix doit coller à vos usages.
Impacts locaux, réponses collectives
Les maires cherchent des solutions. Une salle communale peut accueillir des permanences. Un commerçant peut héberger un automate si l’emplacement s’y prête. Les intercommunalités discutent d’un maillage minimal.
Les Maisons France Services forment et orientent. Elles aident pour les démarches en ligne. Elles n’encaissent pas, mais elles redonnent prise. Un soutien utile pour franchir le cap.
Ce qui se joue pour l’économie de proximité avec la fermeture d’agences bancaires du Crédit Agricole
Les artisans et les commerçants gèrent du cash, des remises de chèques, des crédits court terme. Sans agence proche, le temps perdu coûte. Un dépôt tardif décale la trésorerie. Le risque s’étale sur toute la chaîne.
Le Crédit Agricole promet de garder un lien, via l’appli, le téléphone, et des équipes resserrées. Beaucoup de clients s’y feront. Mais la relation ne se résume pas à un écran. Le territoire demande du contact et des décisions rapides.
À découvrirCrédit Agricole ferme 25 agences dans ces départements: des clients sans guichet face à la désertification bancaireUn pacte local peut naître : un réseau réduit mais vivant, des horaires lisibles, des relais clairs, des distributeurs maintenus. Les élus, les chambres consulaires, les banques peuvent s’accorder. L’objectif : éviter les angles morts. Et tenir la promesse de proximité, même avec moins de briques.
Crédit photo © LePointDuJour
Je suis extrêmement inquiet pour les personnes âgées qui ne maitrisent pas les technologies numériques.
C’est vraiment dommage de fermer des agences en zones rurales. Les services ne sont clairement pas pensés pour tout le monde.
La reconversion vers le numérique est inévitable, mais que deviendront ceux qui n’ont pas les moyens d’acheter un smartphone ?
On parle de haute technologie, mais mon grand-père préfère de loin discuter avec un conseiller en chair et en os.
Crédit Agricole se trompe s’ils pensent que tout le monde sautera la tête la première dans le numérique.
C’est bien beau d’économiser de l’argent, mais à quel prix pour les gens de ces villages ?
Les agences bancaires faisaient partie intégrante de la vie de notre village. Maintenant, elles disparaissent comme des fantômes.
J’espère que les distributeurs automatiques resteront fonctionnels, c’est mon seul moyen de retirer de l’argent maintenant.
Le numérique, c’est bien, mais j’ai toujours besoin de parler à un humain pour comprendre certaines choses.
Les zones rurales sont souvent négligées, et c’est encore une preuve de plus.
Je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas maintenir des horaires réduits, au moins pour certains jours de la semaine.
Qui va assister les personnes qui ne savent pas utiliser internet maintenant ?
Merci Crédit Agricole de penser aussi peu aux artisans qui dépendent de vous.
C’est facile de dire qu’il faut utiliser les services en ligne, encore faut-il avoir une connexion décente.
L’idée d’aller chercher un conseiller à des kilomètres est tout simplement ridicule.
La baisse de fréquentation au guichet est un prétexte ! On a besoin des agences !
Je suis pour la modernisation, mais pas au détriment de ceux qui n’en profitent pas.
On a besoin de solutions locales, pas d’une délocalisation forcée de services.
Lorsque les agences ferment, les petites entreprises trinquent encore plus !
Vraiment pas top pour les commerçants qui perdent aussi des passages.
Les services en ligne ne remplaceront jamais la proximité humaine.
Un coup dur pour de nombreux professionnels qui nécessitent toujours du cash.
C’est juste une excuse pour faire plus de profit en coupant des postes.
La disparition des agences create un environnement bancaire hostile pour beaucoup.
J’espère vraiment que les discussions locales aboutiront à des solutions viables.
C’est facile de fermer des agences quand on ne vit pas dans ces villages.
C’est vrai que le numérique c’est cool… sauf quand ça ne fonctionne pas.
Qui va aider les personnes en difficulté avec les nouvelles technologies ?
Je commence à croire que c’est une tendance générale et inévitable.
Le Crédit Agricole devrai être là pour ses clients, pas pour les profits.
Plonger au cœur du numérique, c’est bien beau sur le papier.
De plus en plus de personnes vont renoncer à aller en agence.
Les agences en zone rurale ont une clientèle particulière qui mérite de l’aide.
Je sais que les temps changent, mais tout de même, c’est un saut énorme.
Combien de temps avant que la fermeture devienne la norme ?
On sacrifie la vie locale pour des services numériques impersonnels.
Je suis fatigué de voir que les décisions se prennent sans prendre conseil auprès de la communauté.
Fermer les agences := une expression qui sonne comme la fin d’une époque.
J’espère sincèrement que d’autres banques prendront le relais.
Le numérique ne résoudra jamais le problème de fond de la déserfification bancaire.
Hônnetement, les services en ligne ce n’est pas mon truc, je m’y pers souvent.
Quelqu’un a pensé aux retraités qui dépendent encore des guichets ?
Trop de gens vont se retrouver en difficulté sans accompagnement direct.
J’aimerais voir plus de soutien pour ceux qui ne peuvent suivre le rythme.
Cela semble logique sur le long terme, mais pour le moment c’est la pagaille.
Si les agences se transforment en terminaux automatiques, à quoi serviront les conseillers ?
Une fois encore, la ruralité est mise de côté.
Finalement, c’est surtout les élus qui se battent pour maintenir ces services.
Avec la fermeture, mon trajet pour voir un conseiller est passé de cinq minutes à soixante.
Pourquoi ne pas ouvrir des permanences dans des bâtiments publics ?
Plus d’indépendance numérique sans accompagnement. Où est l’aide ?
L’évolution doit s’accompagner d’éducation !
On veut nous habiter à la disparition des agences. Mais on n’est pas prêt !
Pas tout le monde est à l’aise avec les applications bancaires.
Une transition mal préparée ! Il fallait s’y attendre.
Mon grand-père se perdra sans ses visites mensuelles à l’agence.
Internet, c’est bien quand on n’a besoin de rien d’important.
Difficile d’imaginer vivre sans cet ancrage local.
Je vois déjà les files d’attente s’allonger aux derniers distributeurs.
Une solution temporaire serait d’élargir les horaires d’ouvertures des autres agences.
Le contact humain est irremplaçable, surtout pour les opérations sensibles.
On parle d’inclusion mais ça ne semble pas être la priorité bancaire.
Crédit Agricole ferme encore des agences, c’est infernal pour ceux qui vivent loin des grandes villes !
Je suis vraiment en colère, on est abandonnés dans nos campagnes.
Le digital c’est bien, mais tout le monde n’a pas accès !
Les habitants de la Loire et de la Haute-Loire doivent être très contrariés.
Une décision qui affecte clairement l’économie locale.
Comment on fait pour faire nos dépôts maintenant ?
Le service clientèle en ligne n’est pas adapté pour tout le monde.
Les aînés ne vont jamais s’y retrouver avec ces changements.
Et que dit Crédit Agricole pour les personnes sans connexion internet ?
Encore un exemple de centralisation qui néglige la ruralité.
J’espère vraiment qu’ils tiendront au moins leurs engagements sur les apps.
C’est consternant ! Ils veulent tous juste faire des économies.
Dégoûté par cette décision du Crédit Agricole !
Il faudrait que toutes les banques arrêtent ces fermetures d’agence.
Un beau discours pour masquer une réalité bien triste.
C’est les commerçants qui vont encore en pâtir…
Certains villages n’ont pas de transport en commun, comment ils vont faire ?
J’ai toujours eu des problèmes avec les services en ligne.
Encore une décision prise sans consulter les principaux concernés.
Pour moi, le contact humain reste essentiel.
Les jeunes s’en sortiront peut-être, mais les autres…
Je plains les conseillers qui devront faire face à la colère des clients.
Le Crédit Agricole pourrait au moins donner une compensation.
Ils ferment, mais assurément, ils ne baisseront pas les frais bancaires !
Au final, c’est la qualité du service qui en prend un coup.
J’utilise souvent l’agence pour mes remises de chèque, ça va être un casse-tête.
Encore des clients qui passeront à la néobanque.
Il va falloir repenser notre manière de consommer la banque.
Trop c’est trop, on se croirait revenus dans les années 50…
Le cashback ça ne remplacera jamais un véritable service bancaire.
Quelle est la prochaine étape ? Supprimer les collaborateurs aussi ?
C’est de pire en pire, tout ça pour privilégier le numérique.
Dommage pour l’économie locale qui dépend de ces agences.
On finit tous par payer les pots cassés de la modernisation à outrance.
Les élus locaux vont devoir se battre pour ne pas être oubliés.
J’ai l’impression qu’on est considéré comme des clients de seconde zone.
Les aînés n’iront sûrement pas s’informer sur internet pour cette décision.
Pourquoi ne pas diversifier les solutions au lieu de tout miser sur le numérique ?
Crédit Agricole n’est décidément plus ce qu’il était.
Personne n’avait demandé ça, c’est honteux !
L’éloignement des services bancaires va créer de nouvelles inégalités.
Ils ont pensé aux personnes à mobilité réduite ?
Je suis sidéré par l’indifférence des banques vis-à-vis de leurs clients ruraux.
Tout ça pour économiser quelques euros sur le dos du contribuable…
C’est de la pure logique comptable, rien de plus !
Encore une preuve que le monde rural est complètement oublié.
Tant qu’il y aura des distributeurs, on peut encore s’en sortir.
Ça va être la pagaille pour ceux qui travaillaient avec ces agences.
Comment vont-ils garantir la sécurité des transactions dans ces petites villes maintenant ?
Non seulement on perd du service, mais aussi du lien social.
Quand on n’a pas le choix, on subit ces décisions absurdes.
Je me demande si leurs dirigeants ont déjà vécu en zone rurale.
Même si cela fait « moderne », ce n’est qu’une régression.
Ils pourraient au moins nous consulter avant de prendre de telles décisions.
Ils disent « réorganisation », mais c’est juste des fermeture !
Les distances à parcourir seront invivables pour beaucoup.
Les services en ligne ne remplaceront jamais le sourire d’un conseiller.
Et pendant ce temps-là, leurs bénéfices explosent.
Pourquoi ne pas laisser les agences en modèle réduit plutôt que de fermer ?
Crédit Agricole fait cela par pure cupidité.
On nous pousse sans cesse vers le numérique, sans solution.
On ne peut pas discuter avec un automate, après tout.