Automobilistes : si vous faites ça devant chez vous avec votre voiture vous risquez 450 euros d’amende

Laver sa voiture devant chez soi peut coûter 450 €. Pourquoi c’est interdit. Contrôles, pièges, bons gestes pour éviter l’amende.

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Un samedi ensoleillé, le seau d’eau est prêt devant chez vous. Vous pensez gagner du temps en lavant la voiture sur le trottoir. Ce geste banal peut pourtant vous coûter une amende jusqu’à 450 €.

L’erreur qui pique le portefeuille

Beaucoup d’automobilistes lavent leur voiture “juste devant la maison”. Le réflexe semble pratique et rapide. Laver sa voiture sur la voie publique est pourtant interdit. La règle vise la santé et l’environnement.

L’eau savonneuse file au caniveau puis au réseau pluvial. Elle charrie huiles, métaux, graisses et tensioactifs. Ces rejets partent sans traitement vers les cours d’eau. Les municipalités rappellent le risque de pollution.

“Le lavage sur la rue, le trottoir ou le caniveau reste prohibé. L’amende peut atteindre 450 €, car on parle de rejets non traités,” prévient un agent d’un service d’assainissement.

La base du texte se trouve dans le règlement sanitaire départemental et des arrêtés locaux. Les villes étendent l’interdiction aux voies privées ouvertes à la circulation. Le seuil de sanction grimpe en cas de récidive ou de pollution visible. Devant votre portail, la règle ne change pas si l’eau file au caniveau.

Ce que disent la loi et les contrôles

La verbalisation vise une contravention de 3e classe. Le plafond légal affiche 450 €. Les arrêtés municipaux précisent les points de contrôle. Ils couvrent trottoirs, parkings publics et abords de voirie.

La police municipale et la gendarmerie constatent les infractions. Les patrouilles interviennent après un signalement de voisin ou lors d’un contrôle sécheresse. Photos, ruissellement, traces de mousse: tout sert de preuve. Le contexte de restriction d’eau durcit les sanctions.

Comment éviter l’amende et rester propre

Faites du passage en station de lavage votre réflexe. Les installations traitent les eaux et filtrent les polluants. Vous payez quelques euros et réduisez l’impact. Vous évitez surtout le risque de 450 €.

“La station capte huiles et métaux. À la maison, rien n’arrête la pollution, et l’autorité ne fait plus de pédagogie, elle verbalise,” indique un responsable de centre de lavage.

Sur terrain privé, la prudence s’impose. Si aucune goutte ne part vers un caniveau, certains optent pour un lavage sans eau. Microfibres, produits marqués “sans rinçage” et zone de rétention limitent les rejets. Vérifiez quand même les règles de votre mairie.

Évitez les dégraissants forts et les produits ménagers. Ils nuisent à la faune et tachent les dalles. Un shampoing auto biodégradable et une lingette humide font déjà le travail. L’objectif reste simple: zéro ruissellement vers la rue.

En période d’arrêté sécheresse, la règle se durcit. Le lavage à domicile peut être interdit même sans produit. Les communes publient des niveaux d’alerte par secteur. La police peut verbaliser dès la première minute de jet d’eau.

Les cas qui piègent “devant chez vous”

La pente de l’allée vous joue des tours. Trois minutes d’eau claire et tout part au caniveau. Le ruissellement suffit pour un PV. La bonne intention ne protège pas du contrôle.

“Je n’utilise pas de savon, juste de l’eau.” Le jet emporte quand même huiles, poussières de freins et résidus. Ces éléments polluent les rivières. La loi traite ce flux comme un rejet.

Autres erreurs fréquentes à connaître devant sa maison

Des réparations mécaniques sur la rue exposent aux mêmes risques. Vidange, rinçage moteur ou purge de liquide de freins font courir une grosse sanction. Les huiles au sol déclenchent une intervention d’urgence. La facture grimpe bien plus haut que 450 €.

Nettoyer le trottoir au nettoyeur haute pression avec javel pose souci. La mousse et la javel filent vers l’égout pluvial. Une patrouille peut contrôler en quelques minutes. Le geste paraît anodin, la sanction reste réelle.

Réserver une place avec un plot ou une poubelle attire l’amende. L’occupation sans autorisation de la voie publique reste interdite. La fourrière peut saisir le matériel gênant. La mairie peut ajouter des frais.

Se garer sur le trottoir ou devant un accès carrossable coûte cher. Le tarif varie de 35 à 135 € selon la gêne, avec risque de fourrière. Les agents contrôlent ces zones en priorité. Le voisinage signale de plus en plus vite.

Crédit photo © LePointDuJour


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