Cette plante qui a l’air inoffensive est dangereuse et peut vous conduire à l’hôpital

Il y a une plante qui a l'air totalement inoffensive, mais qui est pourtant dangereuse. Elle peut vous conduire à l'hôpital !

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Il y a une plante qui à première vue a l’air vraiment banale. Elle pousse au bord des routes, s’invite dans les friches, les champs en jachère ou encore près des chantiers. Son allure passe presque inaperçue, tant elle ressemble à d’autres végétaux que nous croisons chaque jour, il s’agit de l’ambroisie.

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Une plante très dangereuse

Pourtant, derrière cette apparence inoffensive se cache une menace bien réelle pour la santé. Son expansion est fulgurante. Certains territoires français la voient gagner du terrain d’année en année.

Des départements comme la Creuse, le Cantal, l’Ain ou encore la Drôme font partie des plus touchés. La région Auvergne-Rhône-Alpes reste particulièrement concernée. Dans ces zones, il suffit de quelques semaines pour que cette espèce colonise tout un espace laissé à nu.

Elle prend place partout où le sol s’affaiblit où est peu entretenu, au détriment des plantes locales. Les autorités n’ont pas tardé à réagir. Un dispositif national de surveillance et de lutte a vu le jour en place.

L’objectif est clair. Il s’agit de limiter l’implantation de cette végétation jugée nuisible. Car cette plante n’est pas seulement envahissante. Elle représente un risque pour la biodiversité, pour l’agriculture mais surtout pour la santé humaine.

Chaque été, un nombre croissant de personnes ressentent des troubles inexpliqués : nez qui coule, yeux irrités, fatigue persistante, toux sèche. Ces symptômes ressemblent à ceux d’un simple rhume. En revanche, ils reviennent chaque année, au même moment.

Des symptômes à ne pas ignorer

Très vite, des conjonctivites, des éruptions cutanées ou de l’eczéma apparaissent. Chez les plus sensibles, la gêne respiratoire devient plus marquée. L’asthme se déclenche ou s’aggrave. Dans les cas les plus sévères, une hospitalisation devient nécessaire.

La ville de Vichy alerte sur ces troubles qui peuvent réellement conduire à une prise en charge médicale urgente. Le problème vient de ce pollen, particulièrement agressif. Il suffit d’une faible concentration dans l’air pour déclencher une réaction allergique chez une personne sensibilisée.

Selon L’internaute, l’Anses estime qu’entre 1 et 3,5 millions de Français en souffrent déjà. Et les chiffres risquent de grimper. Et pour cause, la floraison de cette plante s’étale de la fin juillet jusqu’à octobre, avec un pic durant le mois de septembre.

Elle profite du moindre espace pour se développer. Un seul pied peut produire des milliers de graines, capables de survivre des années dans le sol. Cela la rend presque indestructible sans intervention humaine adaptée.

Les réactions allergiques ne sont pas les seuls dangers. En effet, cette plante réduit aussi fortement les rendements agricoles. Elle se mêle aux cultures, entre en compétition avec les semences, prive les sols de ressources essentielles.

Des astuces pour ralentir sa progression

Anne-Marie Ducasse-Cournac, experte des espèces nuisibles pour FREDON Occitanie, a confirmé qu’elle prenait la place d’autres végétaux utiles et compromettait les récoltes. Le plus inquiétant reste sa résistance.

Une simple coupe ne suffit pas. En effet, sachez qu’elle repousse, souvent plus vigoureusement encore. L’arrachage complet reste donc la seule méthode efficace, à condition qu’il soit réalisé avant l’apparition des graines.

Comme l’a d’ailleurs expliqué un élu local dans les Pyrénées-Orientales sur France 3 Occitanie, « si vous la coupez, elle repousse encore plus. Il faut l’arracher entièrement et la laisser sur place tant qu’elle n’a pas produit de graines ».

Pour ralentir sa progression, plusieurs mesures restent alors envisageables. Couvrir les sols avec des végétaux protecteurs, éviter de déplacer inutilement la terre, et surtout signaler sa présence dès que vous la repérez. Une plateforme nationale reste d’ailleurs dédiée à cet usage. Un numéro de contact a aussi vu le jour : 0 972 376 888.

Crédit photo © LePointDuJour


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