Vacances d’été: jusqu’à 250 euros d’amende si vous laissez votre serviette sur la plage dans ce pays

Durant vos vacances d'été, vous devez faire attention aux lois de chaque pays. Certains interdisent de laisser sa serviette sur la plage !

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Les vacances d’été sont synonymes de détente, de soleil et souvent de longues journées passées à la plage. Beaucoup aiment s’y installer dès le matin, avec leur serviette, leur parasol et parfois même une chaise longue.

Cette pratique interdite durant les vacances d’été

Mais attention, certaines destinations touristiques imposent des règles strictes. Si vous ne les respectez pas, vous risquez de très grosses sanctions. C’est le cas en Espagne, et plus précisément dans la ville d’Alicante, située sur la célèbre Costa Blanca.

Lors de vacances d’été passées dans cette région, un simple geste pourtant courant peut coûter cher. Il s’agit de poser une serviette sur le sable pour réserver sa place. C’est une pratique que la municipalité considère comme incivile.


C’est pour cette raison qu’elle fait désormais l’objet de sanctions. Depuis quelques années, la mairie d’Alicante a décidé de sévir. Le fait de déposer sa serviette tôt le matin pour bloquer un emplacement sur la plage reste strictement interdit.

Sachez d’ailleurs que les vacanciers qui ne respectent à cette règle s’exposent à une amende qui peut atteindre 250 euros durant les vacances d’été. Cette décision a vu le jour à la suite de nombreuses plaintes. Comme l’indique Le Parisien, ces mesures sont venues en réaction à des situations de plus en plus fréquentes.

« Les mesures ont été prises après de nombreuses plaintes de vacanciers qui arrivaient en milieu de matinée » et se retrouvaient face à une plage « parsemée de serviettes avec pourtant aucun propriétaire à l’horizon ».

Une décision très stricte

Pendant les vacances d’été, certains touristes ont pris l’habitude de venir à l’aube déposer leur matériel sur le sable, puis de repartir pour ne revenir que plusieurs heures plus tard. Cette façon de « réserver » une place reste très mal vue à Alicante.

Non seulement elle empêche une répartition équitable de l’espace, mais elle gêne également l’entretien des plages. Les vacances d’été à Alicante ne tolèrent donc plus ce comportement. La mairie a inclus dans l’interdiction non seulement les serviettes, mais aussi les parasols et les chaises laissés sans surveillance.

Et la surveillance ne plaisante pas. Le nettoyage des plages a lieu avant 9 h 30, et tout obstacle laissé sans raison légitime reste susceptible d’être retiré. Les autorités locales ont mis en place un dispositif de contrôle très clair.

Le communiqué officiel de la ville rappelle que : « Sans la présence du propriétaire, la mairie, par l’intermédiaire de la police locale et de son personnel de nettoyage, pourra retirer lesdits éléments de la plage, en procédant à leur transfert au dépôt municipal« .

Cette règle durant les vacances d’été s’applique dès lors que le matériel est resté plus de trois heures sans surveillance. Pour les vacanciers qui pensent pouvoir éviter la sanction en revenant un peu plus tard, le risque reste entier.

Des libertés à ne pas prendre

Même en pleine journée, la mairie peut faire intervenir les services compétents pour faire respecter l’interdiction. Le matériel fait alors l’objet d’une confiscation. Et le contrevenant devra payer une amende.

Il devra aussi récupérer ses effets personnels auprès des services municipaux. Cela peut s’avérer long et contraignant. Ces vacances d’été, mieux vaut donc éviter de prendre des libertés avec le règlement en vigueur.

Respecter les horaires, arriver en même temps que son matériel et ne pas privatiser le sable sont devenus des principes de base. Cette décision s’inscrit dans une volonté plus large de favoriser le vivre-ensemble et l’accès équitable aux plages.

Si certaines habitudes peuvent paraître banales en France, elles ne sont pas toujours bien vues à l’étranger. Pendant les vacances d’été, chaque destination a ses propres règles, souvent strictes. Les ignorer peut coûter cher.

Crédit photo © LePointDuJour


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