Les médecins alertent sur ce geste banal en été qui entraine une inflammation des poumons

Ces gestes en été comme l'utilisation de désodorisants peuvent nuire à votre santé respiratoire et des alternatives plus saines.

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L’été apporte souvent son lot de chaleurs accablantes et d’ambiances alourdies à l’intérieur des habitations. Face à ces journées étouffantes, beaucoup cherchent un peu de fraîcheur ou d’air parfumé grâce à des gestes répétés presque machinalement. Mais sous ce confort apparent, certains réflexes anodins peuvent se révéler bien plus nocifs qu’ils n’en ont l’air pour la santé respiratoire.

D’où vient ce geste qui met vos poumons à l’épreuve ?

Lorsque les températures grimpent, nombre de personnes ferment leurs fenêtres afin de maintenir une certaine fraîcheur et empêcher l’air chaud d’entrer. C’est justement dans cette atmosphère confinée que s’installe un autre rituel : le recours systématique aux sprays désodorisants et diffuseurs électriques.

Ces produits promettent de masquer les mauvaises odeurs ou d’insuffler une valse florale dans la pièce. L’appui sur le vaporisateur ou le déclenchement du diffuseur électrique paraissent inoffensifs, voire nécessaires quand on souhaite profiter d’un air ambiant agréable malgré la fermeture des ouvertures. Pourtant, derrière ces actions banales se cachent des conséquences moins connues pour les poumons.

Pourquoi l’utilisation de sprays d’ambiance nuit-elle à la respiration ?

Derrière la sensation instantanée d’air frais ou parfumé, la libération de substances chimiques reste invisible à l’œil nu. Les sprays d’ambiance et diffuseurs contiennent souvent divers composés volatils – comme les particules fines, solvants ou parfums de synthèse.

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Une fois pulvérisés, ces agents flottent durablement en suspension dans l’air des logements où la ventilation est insuffisante. En inhalant cet air chargé, les occupants exposent directement leur système pulmonaire à ces molécules potentiellement irritantes ou toxiques, augmentant ainsi les risques cachés liés à la pollution intérieure.

Quels composants préoccupent particulièrement les experts ?

Parmi les substances régulièrement pointées du doigt figurent :

  • Les composés organiques volatils (COV) issus des parfums artificiels
  • Le formaldéhyde résultant parfois de combustions incomplètes ou des matériaux de diffusion
  • Les particules allergènes générées par certains mélanges industriels

La composition exacte varie selon les marques, mais ces familles de substances sont fréquemment associées à des gênes respiratoires voire à des inflammations en cas d’exposition répétée. Ces réactions peuvent toucher tout le monde : adultes, enfants, seniors ou encore personnes souffrant déjà d’asthme ou de fragilités pulmonaires.

Quelles sont les possibles répercussions sur la santé respiratoire ?

La surcharge de l’air intérieur en produits chimiques favorise plusieurs troubles. On observe une augmentation des irritations nasales, bronchiques ou oculaires chez les sujets exposés plusieurs heures par jour. Chez certaines personnes, cela peut même conduire à de véritables crises d’asthme ou aggraver des affections chroniques existantes.

Des recherches récentes montrent également la corrélation entre exposition régulière à ces polluants domestiques et moindre capacité respiratoire au fil des ans. La vigilance apparaît donc indispensable, d’autant plus en période estivale où le recours à ces produits se généralise alors même que la ventilation des espaces intérieurs baisse drastiquement.

Comment limiter les risques liés à l’utilisation des désodorisants en été ?

Plutôt que de miser systématiquement sur les solutions commerciales à base de produits chimiques, quelques réflexes simples peuvent suffire à assainir son habitat sans danger pour les voies respiratoires. L’ouverture fréquente des fenêtres, aussi brièvement soit-elle, permet d’améliorer significativement la qualité de l’air ambiant.

Pour ceux dont le besoin de fraîcheur ou de senteurs agréables demeure, il existe des alternatives nécessitant moins d’agents artificiels. Le nettoyage régulier, l’aération croisée ou l’usage ponctuel de produits naturels, comme les agrumes ou certains bouquets de plantes non allergènes, contribuent à maintenir un environnement intérieur sain et supportable pendant l’été.

Quelles pratiques privilégier pour préserver ses poumons durant les fortes chaleurs ?

Voici quelques gestes à adopter :

  • Aérer tôt le matin ou tard le soir pour éviter l’air trop chaud
  • Privilégier des ventilateurs mécaniques plutôt que des diffuseurs de parfum
  • Éviter de recourir quotidiennement aux désodorisants, surtout dans les pièces peu ventilées
  • Vérifier la composition des produits si leur utilisation semble indispensable, en limitant ceux riches en COV

Adopter ces gestes limite l’accumulation de substances néfastes, préservant ainsi la capacité respiratoire. Même en plein été, il existe toujours des astuces simples pour ressentir une ambiance agréable à l’intérieur sans compromettre sa santé pulmonaire.

L’importance de rester attentif aux signaux du corps

Autoriser l’air à circuler, surveiller l’apparition de symptômes inhabituels tels qu’une gêne respiratoire ou une toux persistante, constituent également la base d’une prévention efficace. Quand l’environnement semble chargé ou que l’air paraît lourd après usage d’un spray ou diffuseur, ouvrir largement les fenêtres reste le réflexe le plus sécurisé.

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Une vigilance accrue en période estivale aide ainsi à déjouer certains pièges insoupçonnés et contribue à traverser les vagues de chaleur tout en protégeant sa santé respiratoire. Les gestes banals répétés chaque été méritent parfois d’être réinterrogés à la lumière des connaissances scientifiques actuelles.

Crédit photo © LePointDuJour


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