Allocations chômage : nouveaux montants, calcul et bénéficiaires après la revalorisation de juillet 2025

Découvrez la revalorisation des allocations chômage 2025. Augmentation de 0,5 % pour 2,1 millions de demandeurs d'emploi.

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À l’approche du 1ᵉʳ juillet 2025, près de 2,1 millions de personnes inscrites à France Travail verront une légère augmentation de leur allocation chômage. Après plusieurs mois de débats sur le pouvoir d’achat, les allocations bénéficient d’une hausse de 0,5 % qui va concerner un grand nombre de demandeurs d’emploi partout en France. Mais comment cette évolution se traduit-elle concrètement dans la vie quotidienne ? Explications autour du nouveau montant, des conditions pour toucher l’allocation ainsi que du mode de calcul appliqué.

Ce qu’il faut savoir sur la revalorisation des allocations chômage

Le 1ᵉʳ juillet 2025 marque une étape importante pour plus de deux millions de bénéficiaires du dispositif d’Aide au retour à l’emploi (ARE), principal mécanisme de soutien financier assuré par l’Unédic. Cette mise à jour annuelle permet de préserver, même modestement, le pouvoir d’achat face à l’évolution des prix.

La décision officielle annonce une revalorisation générale de 0,5 % sur l’ensemble des indemnités. En pratique, chaque journée indemnisée verra le versement augmenter de quelques centimes, avec une incidence réelle variable selon la situation individuelle du chômeur, son ancien salaire et la durée de ses droits.

  • Revalorisation effective dès le 1ᵉʳ juillet 2025
  • Plus de 2,1 millions de personnes concernées
  • Montant augmenté de 0,5 % sur toutes les allocations chômage

Qui sont les bénéficiaires concernés par cette hausse ?

Toutes les personnes indemnisées au titre de l’aide au retour à l’emploi relèvent de cette nouvelle revalorisation. Ce dispositif s’adresse fondamentalement aux salariés ayant perdu involontairement leur emploi, sous réserve de remplir certaines conditions d’activité précédant l’inscription.

Cette augmentation n’est toutefois pas spécifique à un type particulier de contrat : anciens CDI comme CDD sont concernés si l’ouverture des droits est validée. Les travailleurs précaires qui alternent périodes d’emploi et de chômage profitent aussi automatiquement de la hausse à compter de la date indiquée.

Comment calcule-t-on l’allocation chômage ?

L’allocation centrale gérée par l’Unédic, l’ARE, repose sur le concept de Salaire journalier de référence (SJR). Ce dernier correspond à la moyenne des salaires bruts encaissés durant la période de référence, divisée par le nombre de jours travaillés. À partir de ce SJR, l’organisme applique une double formule qui retient soit un pourcentage fixe, soit un calcul intégrant une part forfaitaire journalière, selon la situation du chômeur.

Le résultat donne ensuite le montant brut journalier de l’indemnité, auquel s’applique désormais la hausse de 0,5 %. Le versement effectif dépendra donc directement de l’ancien revenu du salarié. Les plafonds et planchers définis réglementairement peuvent également influencer, positivement ou négativement, le montant mensuel final perçu par le bénéficiaire.

  • Calcul basé sur le salaire journalier de référence (SJR)
  • Mécanisme dégressif pour les plus hauts revenus
  • Application automatique de la hausse pour tous les dossiers ouverts

Quels éléments influencent le montant exact reçu chaque mois ?

L’un des facteurs majeurs reste sans surprise l’ampleur du salaire précédemment perçu. Plus celui-ci était élevé pendant la période de référence, plus le SJR sera important, et donc le montant ARE versé. Inversement, pour les demandeurs dont le dernier salaire était modeste, la somme touchée respectera un minimum légal fixé par la réglementation.

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Les personnes issues de contrats courts ou ayant accumulé peu d’heures sur une année retrouveront parfois un niveau d’indemnité faible. Des règles spécifiques encadrent ces cas afin de garantir malgré tout une couverture minimale, revue lors de chaque revalorisation.

Parmi les nouveautés introduites ces dernières années, la dégressivité s’impose pour les demandeurs d’emploi dont le SJR dépasse un certain seuil. Après plusieurs mois d’indemnisation, le montant brut peut diminuer, encourageant la reprise rapide d’une activité professionnelle.

Ce mécanisme touche principalement les cadres supérieurs et autres salariés déjà bien rémunérés auparavant. La récente hausse de juillet 2025 s’applique néanmoins sur la base initiale, avant dégressivité éventuelle.

Avez-vous droit à la revalorisation si vos droits sont ouverts après juillet ?

La question se pose souvent : ceux qui ouvrent leurs droits juste après la date de revalorisation profiteront-ils des nouveaux montants ? La réponse simple est oui. Tous les nouveaux entrants dans le dispositif ARE à partir du 1ᵉʳ juillet bénéficieront de la base augmentée lors du calcul de leur SJR. Aucune démarche ou renouvellement spécifique n’est à effectuer.

Toute personne sollicitant l’allocation après cette date bénéficie immédiatement de la hausse. L’indemnité due sera déterminée à partir des nouvelles valeurs publiées, suivant la réévaluation annuelle programmée par l’Unédic et Pôle emploi.

Perspectives et limites de la réforme 2025

Si l’augmentation de 0,5 % représente une amélioration nette pour 2,1 millions de ménages concernés, de nombreux observateurs jugent son impact réel assez minimal. Plusieurs voix soulignent que le gain quotidien reste symbolique pour la majorité, surtout dans un contexte d’inflation persistante.

D’autres ajustements pourraient être envisagés à l’avenir, mais la règle demeure : chaque revalorisation s’appuie sur la conjoncture économique et l’état des comptes sociaux, tout en cherchant à maintenir l’équilibre du système.

La revalorisation régulière repose sur des indices économiques établis par l’Unédic, permettant de garantir une certaine stabilité et prévisibilité pour les allocataires. Le suivi s’effectue systématiquement chaque année, sauf exceptions fixées par décret.

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Dans l’immédiat, aucune réforme d’ampleur supplémentaire n’est annoncée à court terme. Nombreux restent attentifs au prochain rendez-vous fixé l’été prochain, où le barème des allocations pourrait connaître une nouvelle évolution en fonction du contexte inflationniste.

Crédit photo © LePointDuJour

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