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La sécurité dans les logements évolue chaque année. Il y a une nouvelle mesure qui pourrait bientôt s’ajouter aux obligations des particuliers et des bailleurs. Après le détecteur de fumée, devenu obligatoire en 2015, un autre appareil pourrait suivre la même voie dès 2025.
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Un appareil obligatoire cette année ?
Le détecteur de monoxyde de carbone représente un petit appareil qui pourrait bien devenir indispensable pour sauver des vies. Le monoxyde de carbone représente un danger réel. Ce gaz, totalement inodore et invisible, peut donc s’échapper d’un appareil de chauffage mal entretenu ou mal ventilé.
Chaque année en France, plusieurs milliers de personnes se font intoxiquer. Ces incidents provoquent des hospitalisations, et parfois même la mort. Une simple détection à temps permettrait pourtant d’éviter la majorité de ces accidents.
En novembre 2024, une proposition de loi a donc vu le jour pour rendre l’installation de détecteurs de monoxyde de carbone obligatoire dans les logements. Si cette loi s’adopte, elle entrerait donc en vigueur dès l’année suivante.
À découvrirMétéo : 18 départements en alerte orages ce week-end et cela s’annonce très violentLe but est clair. Il s’agit de protéger les occupants contre un gaz discret mais potentiellement mortel. La mesure concerne pour cet appareil tous les types de logements. Et ce, qu’ils soient occupés par leur propriétaire ou mis en location.
Les habitations les plus exposées restent celles équipées de systèmes de chauffage au gaz, au fioul, au bois ou au charbon. Si ces équipements ne s’entretiennent pas correctement, ils peuvent aussi dégager du monoxyde de carbone.
Des symptômes qui peuvent être fatals
Une ventilation défectueuse ou une installation vétuste augmente encore plus le risque. L’appareil agit comme une alarme. Il avertit donc dès qu’il repère la présence de ce gaz dans l’air ambiant.
Les premiers symptômes d’une intoxication ne se montrent pas toujours évidents. Maux de tête, nausées ou vertiges peuvent passer inaperçus, surtout s’ils apparaissent progressivement. Sans alerte, l’intoxication peut devenir grave, voire mortelle.
Installer un détecteur, c’est s’offrir une chance en plus de réagir à temps. Il suffit parfois d’ouvrir les fenêtres et de quitter les lieux pour éviter un drame. Les détecteurs de monoxyde de carbone restent accessibles.
Leur coût moyen ne dépasse pas 30 euros. L’appareil peut alors se fixer au mur ou simplement se poser sur un meuble. Son entretien reste simple. Vous avez juste besoin de réaliser un test régulier et un changement de pile suffisent.
Certains modèles indiquent eux-mêmes quand la batterie est faible. La durée de vie moyenne est de plusieurs années. Ce qui en fait un investissement durable pour la sécurité de tous.
Des habitudes à prendre pour renforcer la sécurité
Il est recommandé de placer le détecteur dans les pièces où se trouvent des appareils de chauffage, ainsi qu’à proximité des chambres. Cela permet de détecter le gaz, même durant la nuit. Pour renforcer la sécurité, certaines bonnes habitudes peuvent aussi être ajoutées.
Faire vérifier les installations par un professionnel chaque année, entretenir la ventilation, et aérer régulièrement le logement. Même en hiver, ouvrir les fenêtres quelques minutes par jour permet de renouveler l’air et d’éviter l’accumulation de gaz.
À découvrirCes appareils électriques que tout le monde laisse brancher toute la journée fait exploser votre facture d’électricitéUne VMC bouchée ou mal entretenue favorise la stagnation des polluants. Il est donc important de nettoyer souvent les grilles d’aération, mais aussi les bouches de ventilation.
En anticipant la mise en place de cet appareil, les particuliers peuvent éviter les hausses de prix qui pourraient survenir en cas de forte demande. Lors de l’entrée en vigueur de la loi sur les détecteurs de fumée, de nombreuses enseignes ont fini par se retrouver en rupture de stock.
Crédit photo © LePointDuJour
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