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Le chauffage revient au centre des conversations cet hiver. La hausse des coûts et la quête de confort remettent en cause un repère figé. Ainsi, la fameuse règle des 19 °C suscite un débat utile.
La règle des 19 °C en question
Pendant des années, 19 °C a servi de boussole. Des spécialistes rappellent pourtant que ce seuil ne convient pas à tous les logements. En réalité, le confort dépend d’abord du bâtiment et des usages de chauffage.
Le ressenti varie selon l’isolation, les infiltrations d’air et la chaleur rayonnée par les parois. Ainsi, deux pièces à la même température peuvent sembler différentes. De plus, une humidité intérieure comprise entre 40 à 60 % change la donne.
Des plages par pièce, pas un chiffre unique
Désormais, des plages par pièce font consensus pour un pilotage plus fin du chauffage. Séjour et cuisine de vie: 18 à 21 °C selon l’activité. Chambres: 16 à 18 °C, et 20 à 22 °C pour la salle de bains en usage.
« La bonne température est celle qui allie confort et sobriété, pièce par pièce. »
Ainsi, on ajuste selon l’occupation, l’âge et la santé. Pour les nuits, une baisse de 1 à 2 °C reste cohérente. De plus, environ 1 °C de moins peut réduire la facture d’environ 7 % sur la saison de chauffage.
À découvrirFacture de chauffage : économisez 10 % grâce à une astuce simple à moins de 3 € cet hiverLe pilotage horaire aide à garder l’équilibre entre confort et économies. En revanche, les remises en température trop fortes pèsent sur le système de chauffage. Aussi, mieux vaut des écarts modérés et des relances anticipées.
- Fermer volets et rideaux dès la tombée du jour.
- Purger les radiateurs avant les grands froids.
- Traquer les entrées d’air parasites autour des fenêtres.
- Surveiller l’hygrométrie avec un petit capteur.
- Programmer des plages adaptées aux rythmes du foyer.
Facteurs clés: isolation, humidité, inertie
Le confort ne vient pas que du thermomètre. En présence de murs froids, on a vite froid aux pieds. Ainsi, tapis et occultations aident le chauffage à mieux remplir son rôle.
L’humidité est un levier majeur du ressenti. Un air trop sec aggrave la sensation de froid. Par conséquent, un bon renouvellement d’air et une humidité stabilisée renforcent l’efficacité du chauffage.
L’inertie des émetteurs compte aussi. Un plancher chauffant réagit lentement. En revanche, des convecteurs réagissent vite, mais refroidissent vite, ce qui impose un réglage précis du chauffage.
Budget et impacts environnementaux
Chaque degré piloté avec méthode pèse sur la facture. Ainsi, la baisse des pointes limite la demande en électricité ou en gaz. Par conséquent, le chauffage bien réglé réduit coûts et émissions.
Les ménages fragiles ont besoin d’un plan d’action simple. De plus, un diagnostic peut hiérarchiser les gestes prioritaires. Aussi, viser des gains réalistes vaut mieux qu’un chauffage trop bas qui dégrade le confort.
Mode d’emploi pièce par pièce pour cet hiver
Dans le salon, ciblez 18 à 21 °C selon l’activité. Ouvrez grand dix minutes le matin, puis refermez pour garder la chaleur. Ainsi, le chauffage travaille dans de meilleures conditions.
Dans les chambres, viser 16 à 18 °C favorise le sommeil. En télétravail calme, 19 à 20 °C restent souvent nécessaires. De plus, plaids et chaussettes permettent de baisser un peu le chauffage.
À découvrirChauffage d’appoint: une marque brade son prix pour rester au chaud tout l’hiver, mieux que Gifi, Action et IkeaPour la salle de bains, 20 à 22 °C pendant l’usage, puis retour vers 17 °C. En revanche, couloirs et entrées peuvent rester à 14 à 16 °C. Ainsi, on limite les pertes sans malmener le chauffage.
Crédit photo © LePointDuJour

