Compost : pourquoi il sent fort et l’astuce pour retrouver une odeur agréable

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• Pourquoi les mauvaises odeurs apparaissent
  • Revenir à une odeur de sous-bois
• La méthode pas à pas pour rééquilibrer
  • Erreurs fréquentes et idées reçues
• Suivre et maintenir une bonne hygiène olfactive

Une odeur forte qui remonte de votre compost peut gâcher la terrasse. Pourtant, le problème se règle vite quand on comprend ce qui se passe. Ainsi, voyons les causes et les gestes simples pour retrouver un parfum de sous-bois.

Pourquoi les mauvaises odeurs apparaissent

La senteur lourde vient surtout d’un manque d’air. Sans oxygène, les bactéries basculent en milieu anaérobie et libèrent des gaz soufrés. De plus, un excès de matières « vertes » humides déséquilibre le compost. Par conséquent, la pile chauffe mal et la décomposition ralentit.

Une odeur d’ammoniac signale trop d’azote. À l’inverse, une odeur d’œuf pourri révèle l’asphyxie. En revanche, la présence de viande ou de produits laitiers peut attirer nuisibles et accentuer les relents. Aussi, un bac fermé sans trous ou un tas tassé piègent l’humidité et aggravent l’odeur du compost.

Revenir à une odeur de sous-bois

Commencez par aérer généreusement avec une fourche, en remontant les bords vers le centre. Ajoutez des matières « brunes » sèches et fibreuses, comme feuilles mortes, broyat ou carton non imprimé. Ainsi, visez environ 2/3 de bruns pour 1/3 de verts afin de rééquilibrer le compost. Par conséquent, l’activité devient plus oxydative et le compost retrouve une senteur neutre.

« Un bon tas doit sentir l’humus, pas la poubelle. »

Si la pile est détrempée, étalez-la quelques heures au sol, puis rechargez en matière sèche. De plus, protégez le haut du tas avec un couvercle ou une bâche respirante. En revanche, ne serrez pas le mélange: laissez des interstices pour l’air. Aussi, installez le bac à l’ombre légère pour garder un compost ni trop sec ni trop humide.

La méthode pas à pas pour rééquilibrer

Étape 1: observez la texture. Elle doit rappeler une éponge essorée. Étape 2: cassez les gros morceaux pour accélérer le travail des micro-organismes. Ainsi, vous réduisez les odeurs et sécurisez votre compost.

• Brasser 5 minutes avec une fourche, sans tasser.
• Ajouter un seau de bruns pour un seau de verts.
• Couvrir sous la pluie, découvrir par temps sec.
• Écarter viande, poissons, produits laitiers.
• Découper en morceaux de 3 à 5 cm.

Étape 3: alternez des couches fines, en saupoudrant un peu de matière mûre. De plus, un thermomètre peut aider à suivre la reprise de chaleur, signe de bonne activité. Par conséquent, la baisse rapide des odeurs confirme l’équilibre retrouvé. Aussi, nourrissez le compost par apports petits mais réguliers.

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Étape 4: adaptez la solution au lieu. En appartement, un bac à vers demande une litière bien gérée et une humidité stable. En revanche, un seau fermentaire type bokashi n’a pas la même odeur ni les mêmes règles d’aération. En bref, choisissez une méthode adaptée à l’espace et à votre rythme.

Erreurs fréquentes et idées reçues

Les agrumes ne sont pas interdits, à condition d’en mettre peu et bien mélangés. Ainsi, le pH reste stable et le processus continue. De plus, le pain ou le marc de café se gèrent en petites quantités et bien émiettés. Par conséquent, le compost n’a pas à se priver de ces apports divers.

Attention aux sacs dits « biodégradables » qui ne se défont pas toujours à froid. En revanche, des cendres en excès bloquent les organismes utiles. Aussi, évitez les huiles et beaucoup de graisse. Ainsi, vous éviterez les nuisances et préserverez un compost sain.

Suivre et maintenir une bonne hygiène olfactive

Installez une routine simple. Brassez une fois par semaine si la pile est active, et après chaque gros apport. De plus, alternez systématiquement une couche humide et une couche sèche. Ainsi, le compost garde un parfum d’humus et une texture vivante.

Placez le bac sur un sol drainant, jamais sur dalle étanche. Aussi, prévoyez des aérations latérales ou un aérateur manuel. En revanche, un couvercle rigide limite les pluies battantes sans étouffer. Par conséquent, l’hygiène globale et la propreté autour du compost s’améliorent.

Selon la saison, adaptez l’arrosage. En été, l’évaporation est forte; ajoutez des bruns humidifiés. En hiver, protégez des pluies longues qui détrempent la pile. Ainsi, le voisinage reste serein et le tri des déchets organiques gagne en crédibilité.

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Crédit photo © LePointDuJour