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Le jardin rassure, pourtant certains végétaux blessent. Face aux plantes toxiques, vous voulez protéger vos proches et vos animaux. Voici ce qu’il faut connaître avant les tailles de printemps.
Plantes toxiques : comprendre le risque avant d’agir
Chaque année, des intoxications surviennent au jardin. D’abord, les feuilles ou les baies attirent les enfants. Les plantes toxiques peuvent irriter, troubler le cœur ou le système digestif. Par ailleurs, les chiens et les chats mordillent souvent les pousses.
Ne paniquez pas, mais organisez-vous. Commencez par repérer les espèces connues dans votre région. Ainsi, ciblez en priorité les 9 espèces les plus à risque : laurier-rose, if, digitale, muguet, datura, ricin, aconit, dieffenbachia, arum. Ces plantes toxiques sont courantes dans les jardins familiaux.
Avant tout retrait, protégez-vous. Mettez des gants épais et des lunettes. Ainsi, évitez les contacts avec sève ou poussières. Les plantes toxiques se taillent par temps sec et sans vent.
« Un jardin sûr commence par une bonne identification. »
Plantes toxiques : neuf espèces à retirer sans tarder
Le laurier-rose contient des glycosides très puissants. Ensuite, l’if garde ses aiguilles et ses graines dangereuses toute l’année. Ces plantes toxiques peuvent provoquer des troubles cardiaques. Par conséquent, mieux vaut les éliminer des zones de passage.
À découvrirVos plantes peinent ? À la maison, un simple rouleau de papier toilette: l’astuce des jardiniers qui les métamorphosePuis, la digitale et le muguet ressemblent à des fleurs inoffensives. En revanche, leurs feuilles et clochettes induisent nausées, vomissements ou ralentissement du cœur. Le datura, le ricin et l’aconit agissent vite et fort. Enfin, le dieffenbachia et l’arum irritent yeux, peau et bouche.
- Marquez la zone et éloignez enfants et animaux.
- Coupez bas, glissez les déchets dans des sacs fermés.
- Ne brûlez ni ne compostez les parties à risque.
- Lavez les outils et les gants après usage.
- Si doute d’exposition, appelez vite un centre antipoison.
Plantes toxiques : gestes d’urgence et signes à surveiller
En cas d’ingestion suspecte, restez calme. Ainsi, rincez la bouche et retirez les résidus visibles. Les plantes toxiques imposent d’appeler rapidement le 112 ou un centre antipoison. Surtout, ne faites pas vomir sans avis médical.
Notez l’heure, la quantité probable et l’espèce. Ensuite, gardez l’étiquette ou une photo pour confirmer l’identification. De plus, observez les signes : salivation, somnolence, vomissements, troubles du rythme, pupilles dilatées. Cette fiche d’informations aide les soignants à décider vite.
Pour la peau ou les yeux, rincez longuement à l’eau. Par ailleurs, ôtez les vêtements souillés et lavez les mains. Les plantes toxiques irritantes exigent un lavage de quinze minutes au minimum. Puis, surveillez la douleur et la rougeur.
Plantes toxiques : alternatives décoratives et plus sûres
Vous aimez les arbustes à fleurs ? Optez pour lavande, romarin ou spirée. D’abord, ces plantes attirent les pollinisateurs. Ensuite, elles embaument sans danger domestique.
Au potager d’ornement, misez sur géranium zonal, pensées et campanules. Ainsi, vous gardez des couleurs toute la saison. Ces choix réduisent la présence de plantes toxiques près des aires de jeu. En revanche, évitez les confusions avec des sauvages récoltées en promenade.
Plantes toxiques : prévention au jardin et à la maison
Affichez des pictos clairs près des massifs. Aussi, apprenez aux enfants à ne jamais porter à la bouche feuilles, fleurs ou baies. Les plantes toxiques se repèrent mieux avec une routine d’inspection hebdomadaire. Ensuite, vérifiez les pots à hauteur d’enfant et les jardinières.
Lors des travaux, emballez les déchets verts en sacs fermés. De plus, ne compostez pas les parties à risque. Ainsi, vous évitez la dispersion de graines. Puis, transportez les sacs en déchetterie selon les règles locales.
À découvrirUn jardinier révèle enfin pourquoi vos plantes souffrent et comment y remédier cet automnePour les animaux, sécurisez les chenils et les balcons. Par ailleurs, proposez des herbes à chat pour détourner l’attention. Enfin, placez les nouvelles plantes en quarantaine quelques jours. Ce simple test révèle souvent un intérêt dangereux.
Crédit photo © LePointDuJour
