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Premiers pas, premières peurs, premiers repères
Je noue mes lacets au lever du jour. Le skatepark est calme, le sol encore frais. La peur existe, je l’écoute, je la règle. Tomber, se relever, progresser devient mon fil rouge.
Le skate réveille l’équilibre, la coordination et la mémoire du corps. Le cerveau aime les gestes nouveaux, même tard. Le cœur bat plus fort, sans précipitation. Je dose l’effort, je garde le souffle.
Je pars avec la sécurité d’abord. Casque, protège-poignets, genouillères et coudières, rien de trop. La board roule lentement, sur du plat. Je sens les petites vibrations sous les pieds.
« Le progrès n’a pas d’âge : je prends une chute, j’apprends, je repars. »
Méthode simple pour apprivoiser la glisse
Je monte sur la board près d’un mur. Le pied avant pointe droit, le pied arrière stabilise. Je fléchis, je tiens 10 secondes, puis 20. Posture basse, regard loin : ça change tout.
J’apprends à tomber avant d’aller vite. Je roule sur l’épaule, je glisse sur les protections, je garde le menton rentré. Pas de bras tendu vers le sol. Apprendre à tomber, c’est apprendre à durer.
- Échauffement de 5 minutes, surtout chevilles et hanches
- Sol lisse, sans gravillons, sans foule
- Sessions courtes, 15 à 25 minutes
- Un objectif clair par sortie
- Hydratation et petite collation
Je découpe l’entraînement en blocs. Trois essais, une pause, je respire. Je note une victoire par séance. Régularité avant intensité.
Matériel et terrain : choisir la stabilité
Je mise sur la stabilité et le confort. Planche large (8.5 à 9.0), roues tendres (85A), trucks mi-serrés pour garder le contrôle. Des chaussures à semelle plate tiennent mieux. Mes pieds me remercient.
Je choisis un spot prévisible. Du plat, un léger faux-plat, pas de vent fort. J’y vais tôt le matin, quand le calme rassure. Moins de bruit, plus de contrôle.
« Moins de vitesse, plus de contrôle : chaque mètre calme bâtit la confiance. »
Les protections doivent bien épouser le corps. Je change le casque après un gros choc. Une tenue claire me rend visible. La sécurité, c’est un rituel, pas un détail.
À découvrirKit de survie: dès l’automne, des millions de Français le reçoivent pour se préparer aux crises gravesUn échauffement ciblé prépare bien. Cercles de chevilles, bascules du bassin, flexions lentes. Deux montées de trottoir imaginaires pour activer les mollets. Échauffement bref, ciblé, constant.
Progression : micro-victoires qui s’additionnent
Je valide les étapes une à une. 30 secondes d’équilibre statique. 10 mètres de glide avec un seul push. Trois départs réussis d’affilée. Chaque jalon compte.
J’ajoute de petits virages en S. Je teste le kick turn tout doux, en chargeant l’arrière. J’apprends le freinage au pied sur du plat, jambe souple, talon qui frotte. Je termine chaque session par un arrêt propre.
Prévenir les blessures et mieux récupérer
Je surveille mes signaux. Une gêne à 2 sur 10 passe, une douleur vive m’arrête. Je glisse, pas je ne lutte pas. La prudence guide la durée.
Je soigne la récupération. Douches tièdes, étirements courts, sommeil régulier. Un jour sur deux, je skate. Je fais des renfos simples : assis-debout, montées sur pointe. Repos actif, corps serein.
« Je progresse les jours lents : patience, rythme, et joie de glisser. »
Je travaille le mental avec des actions concrètes. Trois respirations, un essai. Visualisation de 5 secondes, puis mouvement réel. Le calme ouvre la technique.
Je m’entoure d’un regard bienveillant. Un shop local me conseille sur le réglage des trucks. Une séance avec un coach rassure et corrige. Au skatepark, je dis bonjour, j’attends mon tour. La bienveillance rend le lieu plus sûr.
Crédit photo © LePointDuJour