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Alerte de 60 Millions de consommateurs: pourquoi certains liquides vaisselle posent un problème
Le magazine a passé au crible de nombreuses références de liquide vaisselle vendues en supermarché. Résultat: plusieurs formules cumulent irritants, allergènes et messages marketing trompeurs. Les étiquettes rassurent, mais la composition raconte autre chose. L’étude rappelle qu’un produit très moussant n’est pas synonyme de sécurité.
Des marques à éviter émergent, parfois bien connues. Les conservateurs de la famille des isothiazolinones, les parfums allergènes et certains tensioactifs agressifs reviennent souvent. Même des références dites « vertes » ne sont pas toujours exemplaires. Le consommateur doit donc lire, comparer et trier.
Substances pointées: irritants, allergènes et impact sur l’eau
Les isothiazolinones (MIT/CMIT, BIT) servent de conservateurs, mais déclenchent des allergies de contact chez des peaux sensibles. Les tensioactifs comme le SLS ou le SLES dégraissent, tout en pouvant irriter. Les parfums synthétiques ajoutent du risque sans utilité pour le lavage. Et l’écotoxicité de certaines molécules pèse sur les cours d’eau.
Lire l’étiquette, privilégier des formules courtes et réduire le parfum restent les réflexes les plus sûrs pour choisir son liquide vaisselle.
Les parfums séduisent, mais ils exposent aux allergènes type limonene, linalool ou citronellol. Un parfum fort ne lave pas mieux que le sans parfum. En cas de rinçage rapide, des traces peuvent rester sur la vaisselle. Les peaux sèches ou réactives le sentent vite.
Côté promesses, le « sans parabènes » peut cacher d’autres conservateurs plus problématiques. Les labels comme Ecolabel ou des certifications bio offrent des repères utiles, mais ils ne dispensent pas de vérifier l’INCI. Les bons produits disent peu et listent clair. Cherchez la formule courte et la dose minimale préconisée.
- Privilégier un liquide vaisselle sans parfum ou à parfum léger
- Éviter les conservateurs MIT/CMIT et la Benzisothiazolinone (BIT)
- Vérifier la présence d’un label crédible et une liste d’ingrédients courte
- Respecter la dose et rincer abondamment pour limiter les résidus
Au supermarché: comment faire un choix sûr et malin
Au moment d’acheter un liquide vaisselle, commencez par le dos de la bouteille. La liste INCI montre les familles d’ingrédients, dont les conservateurs et allergènes. Un repère simple: moins il y a de parfums et de colorants, mieux c’est. Méfiez-vous des grandes promesses en façade.
Regardez les tensioactifs: anioniques pour dégraisser, amphotères pour adoucir. Une formule qui combine efficacité et douceur existe, mais elle reste sobre en additifs. Le pH et les co-tensioactifs comptent plus que la mousse. Le test de 60 Millions de consommateurs le rappelle avec des comparaisons de performance et de sécurité.
Ne faites pas du prix un seul juge. Certaines références abordables se montrent correctes, quand des produits plus chers misent sur le marketing. Les marques à éviter ne sont pas toujours les moins chères ni les plus connues. Lisez, comparez, testez sur une petite période.
Le format compte aussi. Les recharges réduisent les déchets et le coût au litre. Les flacons pompes aident à doser moins, donc à limiter l’irritation et l’impact environnemental. La sobriété d’usage est votre premier écogeste.
Des alternatives plus douces à la maison
Essayez un solide vaisselle simple, sans parfum, avec un tensioactif doux. Le geste change un peu, mais l’efficacité est au rendez-vous pour l’usage courant. Pour la vaisselle très grasse, complétez avec de l’eau chaude et un trempage. Vous limitez la quantité de produit.
Un peu de bicarbonate peut booster le dégraissage ponctuel. Le vinaigre blanc sert de rinçage pour la brillance, jamais avec un produit chloré. Portez des gants si la peau réagit. Aérez la cuisine et rincez longtemps.
Adoptez des microfibres dédiées et changez-les souvent. Le prélavage à l’eau chaude enlève déjà une partie des graisses. La bonne méthode fait gagner du produit et du temps. Le meilleur liquide vaisselle reste celui qu’on sait bien utiliser.
Questions fréquentes sur le liquide vaisselle
Un liquide vaisselle « antibactérien » est-il utile? Pour un usage domestique classique, non. Un bon lavage mécanique et un rinçage à l’eau chaude suffisent. Un produit plus fort peut irriter sans bénéfice réel.
Le sans parfum lave-t-il moins bien? Non. Le parfum ne joue pas sur la performance, seulement sur l’odeur. Moins de parfum, c’est moins d’allergènes et moins de résidus.
Des résidus restent-ils sur les assiettes? Oui, si la dose est trop forte ou le rinçage trop court. Respecter la dose minimale et rincer abondamment réduit ce risque. C’est un point clé souligné par 60 Millions de consommateurs.
Le format recharge est-il intéressant? Oui, pour le coût et les déchets. Surveillez la liste d’ingrédients même en recharge. Le bon geste, c’est une formule simple et un usage mesuré au quotidien.
Crédit photo © LePointDuJour
