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Ce qui change pour ce week-end
Le principe reste simple: pas de marge sur le carburant pendant l’opération. Les prix couvrent le coût d’achat, la logistique et les taxes. Les types de carburant concernés varient selon les sites: SP95-E10, SP98, gazole, E85 selon les stocks. Les dates et heures précises diffèrent d’une station à l’autre.
Plusieurs enseignes annoncent une mise à prix coûtant sur une sélection de points de vente. Le dispositif cible le samedi et le dimanche, parfois étendu au vendredi soir. Certaines stations limitent la remise à un seul produit. Il faut vérifier les conditions locales avant de se déplacer.
« Faire le plein quelques centimes moins cher par litre, en ce moment, ça compte sur tout un mois. »
Sur place: à quoi s’attendre
Attendez-vous à de files d’attente aux heures de pointe. Le matin tôt et la fin de soirée restent plus fluides. Des plafonds de volume par véhicule peuvent s’appliquer. Le personnel sur site veille à la sécurité et au respect du sens de circulation.
Le paiement par carte reste le plus rapide. La borne automatique évite l’attente en caisse. La station peut suspendre l’opération si le stock baisse trop. Un affichage en pompiste ou sur totem précise les prix à la pompe mis à jour.
Visez des heures creuses: 7h-9h ou après 20h. Gardez un moyen de paiement de secours. Comparez le prix au pistolet et à l’écran avant de lancer le débit. Conservez le ticket de caisse pour suivre vos dépenses.
Pourquoi ces opérations reviennent
La rentrée pèse sur le pouvoir d’achat. Les enseignes utilisent le carburant à prix coûtant pour attirer du trafic en magasin. Le baril reste instable, et le budget auto grimpe. L’opération offre un signal de prix bas sans marge sur une période courte.
« Le carburant à prix coûtant sert d’appel, mais il soulage surtout les foyers sur les trajets du quotidien. »
Prix coûtant ne veut pas dire prix cassé. Il inclut TICPE et TVA, plus les frais de transport. L’écart à la pompe tourne souvent entre 2 et 10 centimes selon le produit. Le gain varie selon la zone et le carburant.
Tout le réseau n’est pas engagé. Certaines stations n’ont pas la marge logistique pour suivre. Des stocks limités et des coupures horaires peuvent survenir. Les préfets peuvent imposer des règles en cas de tension locale.
Comment en profiter au mieux
Avant de partir, faites une petite checklist. Pression des pneus, trajet optimisé, pas de détour inutile. Évitez les jerricans: beaucoup de stations les limitent ou les refusent. Regroupez vos courses pour rentabiliser le déplacement.
Surveillez les comparateurs de prix carburant et les canaux des enseignes. Certaines publient les créneaux, les carburants concernés et les plafonds. Si votre véhicule est compatible E85, l’économie peut être plus nette, hors surconsommation. Gardez un œil sur l’affluence avant de vous lancer.
Ce qu’il faut vérifier avant de passer à la pompe
Confirmez la liste des stations qui participent près de chez vous. Regardez les conditions: volume par plein, carburants inclus, plages horaires. Repérez la signalétique « prix coûtant » sur site. En cas de doute, demandez avant de stationner.
Les programmes de fidélité ne se cumulent pas toujours avec l’opération. Certaines cartes offrent un bon d’achat lié au plein, d’autres non. Le paiement en borne évite les erreurs de file. Respectez les consignes de sécurité: moteur éteint, pas de téléphone près des pistolets, pas d’enfants seuls.
Pour les pros, vérifiez l’acceptation des cartes carburant et la fenêtre horaire. La récupération de TVA suit les règles habituelles, selon le carburant. Les poids lourds et utilitaires peuvent rencontrer des files plus longues. Un plan B sur une station voisine peut sauver le créneau.
Crédit photo © LePointDuJour
