Voir le sommaire Ne plus voir le sommaire
Les aides de la CAF sont nombreuses. Parmi les plus connues, on peut citer le RSA, une aide financière versée par la Caisse d’Allocations familiales ou encore les aides au logement.
Lire aussi :
RSA : certains allocataires vont perdre 30 % de cette aide et voici pourquoi
RSA jeune : Qui peut bénéficier de cette aide et son montant en 2025 ?
RSA : une aide valable toute l’année garantie par la CAF
En France, l’objectif du RSA est d’assurer un minimum de ressources aux personnes sans revenu ou disposant de faibles ressources. Ce revenu de solidarité permet ainsi aux foyers précaires de couvrir leurs besoins essentiels.
La gestion du dispositif est assurée par le conseil départemental. En contrepartie du versement, les bénéficiaires s’engagent dans un parcours d’insertion, qui peut prendre la forme d’une recherche d’emploi, d’une formation, ou encore d’un stage.
Ce devoir d’engagement reflète la volonté des pouvoirs publics d’associer solidarité et retour à l’activité. Depuis 2016, le RSA a été recentré. Le RSA activité et la prime pour l’emploi ont été fusionnés pour donner naissance à la prime d’activité.
Pour bénéficier du RSA, il faut répondre à des critères. L’âge minimum requis est de 25 ans, mais les jeunes âgés de 18 à 24 ans peuvent également en bénéficier s’ils justifient d’une activité professionnelle à temps plein durant au moins deux des trois dernières années.
À découvrirCAF 2026 : dates de paiement des aides RSA, APL, AAH et primes mois par moisCe dispositif spécifique porte le nom de RSA jeune. Les femmes enceintes et les parents isolés peuvent quant à eux accéder au RSA avant 25 ans. Les bénéficiaires doivent résider de façon stable en France.
C’est-à-dire y vivre plus de six mois par an. Ils doivent être de nationalité française, ou ressortissants d’un pays de l’Espace économique européen ou de la Suisse, à condition de disposer d’un droit de séjour.
Des aides complémentaires
Les personnes originaires d’un pays hors Union européenne peuvent aussi être éligibles. Et ce, à condition de résider régulièrement en France depuis au moins cinq ans.
Depuis 2025, les allocataires ont aussi l’obligation de consacrer entre 15 et 20 heures par semaine à des actions d’insertion. Qu’il s’agisse d’une recherche d’emploi, d’une formation ou d’une mission citoyenne.
Le montant du RSA dépend directement des revenus du foyer. Il se voit calculé en soustrayant les ressources des trois derniers mois d’un montant forfaitaire. Par exemple, une personne seule sans enfant peut percevoir jusqu’à 646,52 euros par mois.
Tandis qu’un couple sans enfant peut recevoir jusqu’à 969,78 euros. Ce montant augmente en fonction du nombre d’enfants ou de personnes à charge.
D’ailleurs, être bénéficiaire du RSA ouvre droit à des aides complémentaires. Notamment pour faire face aux dépenses liées au logement.
Le Fonds de solidarité pour le logement (FSL), l’Allocation de logement sociale (ALS) et l’Aide personnalisée au logement (APL) sont les principaux dispositifs en vigueur. Le FSL s’adresse aux personnes rencontrant des difficultés pour se loger.
RSA, aides au logement : la CAF vous accompagne
Ou bien pour rester dans leur logement. Il peut couvrir divers frais comme le dépôt de garantie, le paiement du loyer, les factures d’énergie, ou encore les frais liés à l’installation dans un nouveau logement.
Le montant attribué dépend du niveau de ressources du foyer. Moins ces ressources sont élevées, plus l’aide peut être importante. Toutefois, les critères d’attribution du FSL varient d’un département à l’autre.
Ainsi, deux foyers identiques vivant dans des départements différents peuvent se voir accorder ou refuser l’aide selon les règles locales. Pour effectuer une demande, il faut s’adresser à la CAF, au Conseil départemental ou à l’ADIL.
À découvrirCAF 2026 : dates de versement du RSA, APL, AAH et primes mois par moisL’Allocation de logement sociale (ALS) permet, quant à elle, de réduire le montant du loyer ou de la redevance. Pour les personnes ne pouvant bénéficier ni de l’APL ni de l’Allocation de logement familiale (ALF).
Cette aide se voit ouverte aux locataires, colocataires et, sous conditions, aux sous-locataires. Le logement doit se voir occupé à titre de résidence principale au moins huit mois par an et respecter des normes minimales, notamment en termes de surface.
À l’origine destinée à certaines catégories (jeunes actifs, personnes âgées, personnes en situation de handicap), l’ALS se voit aujourd’hui ouverte à toute personne éligible. Toutefois, elle n’est plus accessible à ceux qui ont contracté un prêt immobilier le 1er janvier 2018.
L’ALS se dit calculée à partir des ressources perçues au cours des douze derniers mois et actualisée tous les trois mois. Elle se voit versée automatiquement par la CAF ou la MSA, sans que le bénéficiaire ait de démarches à effectuer.
Crédit photo © LePointDuJour

