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La carte bancaire est un outil qui fait partie de notre quotidien. Elle sert à payer, à retirer de l’argent, à consulter son compte. Pourtant, un changement majeur s’annonce. La reconnaissance faciale pourrait très bientôt la remplacer dans certaines banques françaises.
Votre visage va remplacer la carte bancaire ?
La reconnaissance faciale n’est pas nouvelle. Elle fonctionne déjà sur de nombreux smartphones, dans les aéroports ou les administrations. Désormais, elle s’invite dans les agences bancaires. Les clients s’identifient simplement en présentant leur visage devant une caméra.
Cette dernière capte les traits du visage, les compare à un modèle enregistré lors de l’ouverture du compte. Ensuite, elle autorise immédiatement l’accès. Plus besoin de carte bancaire ni de code à mémoriser.
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Cette transformation s’explique par plusieurs raisons. La sécurité devient une priorité absolue dans le secteur bancaire. Les fraudes à la carte bancaire restent fréquentes, surtout depuis la généralisation du paiement sans contact.
Face à ces menaces, les banques cherchent des méthodes plus fiables. En 2025, la biométrie offre des solutions concrètes. Le visage ne peut pas se perdre, se voler ou se dupliquer comme une carte bancaire. C’est un identifiant unique, difficile à falsifier.
À lireElle est dans toutes les cuisines, cette boisson réduit vraiment le risque de cancer du foie selon la scienceL’autre moteur de ce changement est la recherche de simplicité. De plus en plus de clients souhaitent effectuer des opérations sans avoir à sortir leur carte bancaire. Les paiements deviennent plus rapides, les files d’attente se raccourcissent.
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Un système très efficace
Dans certaines agences, le temps moyen passé au guichet a déjà diminué de 30 %. Ce gain de temps séduit aussi bien les particuliers que les entreprises. Sur le plan technique, le processus se déroule en plusieurs étapes.
Le client s’approche du terminal. La caméra détecte son visage, puis un algorithme compare les points clés avec ceux enregistrés dans la base de données. Si la correspondance se confirme, il y a alors validation de la transaction.
Pour les montants élevés, une double authentification peut avoir lieu, par exemple via une application mobile. La carte bancaire devient ainsi secondaire, voire inutile dans de nombreux cas. Mais ce progrès soulève aussi des interrogations.
La sécurité des données biométriques reste un sujet sensible. Contrairement à une carte bancaire que vous pouvez bloquer en cas de vol, les données faciales ne peuvent pas faire l’objet de modification.
Pour cette raison, les banques françaises stockent les informations biométriques sous forme cryptée, sur des serveurs sécurisés situés exclusivement en France. Ces précautions renforcent la protection contre les tentatives de piratage ou de vol d’identité.
Des risques à connaître
Certaines limites techniques ont tout de même vu le jour à propos de cette nouveauté. En effet, les systèmes doivent pouvoir reconnaître un visage même en cas de vieillissement, de changement de coiffure ou encore de blessure, par exemple.
Il ne faut pas non plus oublier que des erreurs restent possibles, même si elles sont rares. Il existe aussi un risque d’exclusion pour les personnes réticentes à fournir leur image. Les clients doivent pouvoir refuser cette technologie sans perdre l’accès aux services bancaires classiques avec carte bancaire.
À lireAutomobilistes: cette grosse erreur peut ruiner vos vacances d’étéL’usage de la reconnaissance faciale s’étend déjà au-delà des agences. Dans certains commerces ou transports, des tests sont en cours pour autoriser des paiements uniquement grâce au visage.
Cela pourrait annoncer un avenir sans carte bancaire, où les traits du visage remplaceraient tous les moyens de paiement physiques. Les banques françaises envisagent d’ailleurs une généralisation de cette technologie d’ici fin 2025.
Crédit photo © LePointDuJour
