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Le carding est une activité frauduleuse qui consiste à utiliser illégalement des données bancaires volées pour effectuer des achats en ligne, transférer de l’argent ou revendre ces informations sur des forums clandestins. En France, de plus en plus de personnes se font avoir.
Le carding, une méthode de fraude redoutable
En France comme ailleurs, le carding vient du mot card (carte bancaire) et désigne un écosystème criminel bien organisé qui repose sur plusieurs étapes. Tout commence par le vol des données.
Pirates et escrocs utilisent des techniques variées comme le phishing, les malwares, les fuites de bases de données. Ou encore des terminaux piratés dans des commerces.
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Ces informations – numéros de carte, date d’expiration, cryptogramme – sont ensuite revendues sur le dark web, souvent par lots, à des prix dérisoires. Les « carders », acheteurs de ces données, testent leur validité sur des sites marchands.
Pour cela, ils effectuent de petits paiements pour éviter d’éveiller les soupçons. Une fois une carte fonctionnelle identifiée, elle est exploitée au maximum pour acheter des produits physiques ou numériques, souvent revendus rapidement.
À lireLe bon jour pour faire vos courses chez Intermarché ? C’est prouvé, et ça peut vous faire économiser grosCertains utilisent même des « drop services », des adresses de livraison fictives ou complices pour recevoir la marchandise sans être tracés. Le carding peut aussi servir à blanchir de l’argent.
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En transformant des fonds volés en biens revendables. Ce marché parallèle s’est professionnalisé avec des forums privés, des tutoriels et même un système de réputation entre fraudeurs.
De plus en plus de personnes victimes
Il repose sur l’anonymat offert par des outils comme Tor, des cryptomonnaies ou des VPN. Pourtant, il reste risqué : les forces de l’ordre et les banques renforcent sans cesse leurs dispositifs de détection, et les sanctions pénales sont lourdes.
Ainsi, le carding illustre une forme de cybercriminalité où la technique, la ruse et l’économie souterraine se mêlent. Cette fraude cible autant les particuliers que les entreprises.
L’une des plus arnaques les courantes est le phishing, ou hameçonnage, qui repose sur l’envoi de faux e-mails, SMS ou la création de sites imitant ceux de banques ou de services connus. La victime, croyant être en confiance, saisit ses informations bancaires et les transmet directement aux escrocs.
Une autre technique répandue est le skimming : des dispositifs frauduleux, installés sur des distributeurs automatiques ou des terminaux de paiement, copient les données de la bande magnétique de la carte. Et parfois en filmant également le code secret.
Les pirates peuvent aussi exploiter des fuites de données en piratant des sites marchands ou des plateformes mal sécurisées. Dans le but de voler massivement les numéros de carte enregistrés dans leurs systèmes.
Certains utilisent encore des malwares, ces logiciels espions qui s’installent discrètement lorsque l’on clique sur une pièce jointe ou un lien piégé. Ils enregistrent tout ce que l’on tape, y compris les coordonnées bancaires.
Le carding fait de plus en plus de victimes
Enfin, des faux sites ou des applications imitant à la perfection des services officiels sont créés pour piéger les internautes et récupérer leurs données. Une fois ces informations en leur possession, les cybercriminels passent à l’action, comme le carding.
Souvent, la victime n’a aucune conscience de se voir ciblée. Les fraudeurs effectuent alors des achats en ligne. Parfois de petits montants destinés à ne pas éveiller les soupçons, parfois au contraire de grosses dépenses en un laps de temps très court, avant de disparaître.
Le danger se dit donc bien réel : vos économies peuvent s’évaporer progressivement ou disparaître en quelques heures seulement. Pour limiter les risques, il est indispensable de rester vigilant.
À lireLes puces de lit ont envahi son appartement après cette grosse erreur pour faire quelques euros d’économieLa consultation régulière des relevés bancaires est une première étape essentielle. L’activation de l’authentification multifacteurs sur vos services en ligne ajoute également une couche de sécurité non négligeable.
Il est tout aussi important d’éviter de communiquer vos informations bancaires sur des sites douteux. Si vous êtes victime d’une fraude, il faut immédiatement porter plainte auprès des forces de l’ordre. Et contacter votre banque pour faire opposition.
Crédit photo © LePointDuJour