Tous les automobilistes le font sans réfléchir et pourtant ce geste multiplie les accidents par 4

Sur la route, le danger est présent partout. D'ailleurs, de nombreux automobilistes sous-estiment ce comportement très dangereux.

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En France, en 2025, les risques encourus par les automobilistes au volant restent nombreux et varient selon la nature des infractions. D’ailleurs, certaines d’entre elles peuvent avoir un impact sur votre santé.

Automobilistes : au volant, tous responsables

La vitesse excessive demeure la principale cause d’accidents mortels et l’infraction la plus sanctionnée par les automobilistes. Un simple dépassement de la limite autorisée entraîne une amende forfaitaire de 68 euros. Pour un excès inférieur à 20 km/h. Mais la sanction grimpe à 135 euros au-delà.

Les excès plus importants peuvent conduire à une suspension de permis, un retrait de six points, voire une confiscation du véhicule. Avec la multiplication des radars fixes et mobiles, y compris les voitures-radars privatisées, la détection des infractions est devenue beaucoup plus fréquente.


L’alcool au volant reste une infraction grave. Au-delà de 0,5 g/l de sang (0,2 g pour les jeunes conducteurs), le conducteur risque une amende qui peut atteindre 4 500 euros, un retrait de six points et une suspension du permis qui peut aller jusqu’à trois ans.

En cas d’alcoolémie délictuelle, supérieure à 0,8 g/l, l’affaire peut être jugée par un tribunal. Avec une peine de prison pouvant atteindre deux ans. La conduite sous l’emprise de stupéfiants est désormais aussi réprimée.

Les contrôles salivaires se voient donc systématisés et les sanctions sont similaires, cumulables si alcool et drogues sont détectés. Le téléphone au volant est un autre danger majeur.

Le simple fait de tenir son smartphone en main entraîne une amende de 135 euros et un retrait de trois points. Si cette infraction se voit constatée en même temps qu’un autre manquement au Code de la route, comme un stop grillé ou un excès de vitesse, la rétention immédiate du permis est possible.

Des comportements dangereux

Les autorités intensifient aussi la lutte contre le non-port de la ceinture, sanctionné par une amende de 135 euros et trois points en moins. Depuis 2024, de nouvelles règles ciblent également les comportements dangereux liés à la circulation des véhicules électriques ou hybrides.

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Notamment l’usage abusif des voies réservées et les manœuvres interdites pour accéder aux bornes de recharge. Les contrôles automatisés détectent aussi les dépassements dangereux des zones piétonnes ou cyclables, renforçant la protection des usagers vulnérables.

En matière d’assurance, conduire sans couverture se voit lourdement sanctionné. Une amende de 3 750 euros, la confiscation du véhicule et une suspension du permis sont possibles.

De même, le refus d’obtempérer à un contrôle routier se voit considéré comme un délit, passible d’une forte peine de prison. Ainsi, les automobilistes français doivent faire face à un durcissement des contrôles. Et à une automatisation accrue de la surveillance routière.

Qui n’a jamais senti cette lourdeur soudaine, cette fatigue insidieuse qui s’invite au volant sans prévenir ? Que ce soit sur l’autoroute des vacances ou lors d’un simple trajet quotidien, il suffit d’un moment d’inattention, d’un œil qui pique. Ou d’une vigilance qui flanche pour que la route devienne un danger.

Automobilistes, ne laissez pas la fatigue vous envahir

« Dès les premiers signes de somnolence, le risque d’accident est multiplié par trois ou quatre », avertit le professeur Damien Léger. Ce dernier n’est qu’autre que le président du Conseil scientifique de l’INSV à la Sécurité routière.

Et pour cause : la fatigue est l’une des principales causes d’accidents en France, surtout lors des longs trajets. On connaît bien la règle, faire une pause toutes les deux heures.

Mais ce que l’on ignore souvent, c’est que la durée de cette pause est tout aussi essentielle. Beaucoup s’arrêtent à peine quelques minutes. Convaincus que cela suffit pour repartir.

En réalité, un arrêt trop court ne laisse ni le corps ni le cerveau récupérer correctement. Un détail souvent négligé, mais pourtant crucial pour reprendre la route en toute sécurité.

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La Sécurité routière recommande ainsi une vraie pause de 15 à 20 minutes toutes les deux heures de conduite. Sortir du véhicule, marcher un peu, s’hydrater, s’étirer, prendre l’air, voire faire une courte sieste permet de relancer la vigilance et d’éviter la somnolence.

Même les conducteurs chevronnés ont tout à gagner à intégrer cette habitude dans leur routine. Pour rendre ces pauses pleinement efficaces, mieux vaut éviter les repas trop lourds. Elles favorisent la somnolence, bien aérer l’habitacle et écouter son corps.

Si la fatigue persiste, il faut prolonger le repos. Adapter la fréquence et la durée des arrêts selon son état et les conditions de circulation reste la meilleure garantie pour qu’un conducteur puisse voyager sereinement et en toute sécurité.

Crédit photo © LePointDuJour


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