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Tout le monde sait que le sommeil se montre essentiel à tout âge. Mais à partir de 60 ans, il devient souvent plus fragile, plus léger, parfois capricieux. Pourtant, il est possible de mieux dormir, sans médicaments ni solutions compliquées.
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L’astuce d’Yves pour mieux dormir
Pour mieux dormir, il suffit souvent de quelques gestes simples et de nouvelles habitudes. Et certains seniors montrent la voie. C’est le cas de Yves, 83 ans. Ce dernier continue de travailler dans ses vergers et dort comme un bébé, rapporte France Bleu.
Il a expliqué à nos confrères : « Je dors assez bien, je me couche régulièrement autour de 22h30, 23h et je me lève tous les matins avec le réveil tout de même à 6h30 ». Ce n’est pas seulement une question d’horloge bien réglée.
Yves a intégré des routines précieuses à son quotidien. Il a indiqué : « Je fais un tas de petits exercices pour m’assouplir ». Le soir, il a trouvé un équilibre parfait. Il éloigne les écrans et le stress de ses soirée pour mieux dormir.
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Le principal intéressé a déclaré : « Avant, je n’arrêtais pas, mais là, je me pose ». Une transition calme vers la nuit, accompagnée de respirations apaisantes au lit. « Cela me permet de m’endormir assez rapidement« , a-t-il assuré.
C’est un témoignage qui confirme une réalité bien connue par les professionnels de santé. Le sommeil évolue avec l’âge, et pour bien vieillir, il faut l’adapter. C’est ce que défend la MSA Services Poitou. Elle propose dans la Vienne et les Deux-Sèvres des ateliers pour apprendre à respecter son propre rythme.
« Je dors beaucoup moins longtemps depuis que je suis en retraite »
Comme le rappelle Mélanie Malécot, coordinatrice du Pôle « Bien vieillir » : « Ce qui est surtout important, c’est de respecter son rythme biologique ». En effet, à la retraite, fini les horaires imposés.
Il est possible d’enfin écouter son corps pour mieux dormir. En revanche, cela ne rend pas forcément les nuits plus faciles. « Je dors beaucoup moins longtemps depuis que je suis en retraite », a confié Bernadette à France Bleu.
Nathalie, une autre interrogée, a déclaré : « J’étais ce que l’on appelle une grosse dormeuse. J’avais besoin de plusieurs réveils, mais depuis 2 ou 3 ans, ce n’est plus pareil, je dors moins et moins bien, avec plusieurs réveils durant la nuit. Je préférais avant ».
Ce type de changements est très courant. Les cycles de sommeil deviennent plus courts, les réveils nocturnes plus fréquents. Mal dormir plusieurs nuits d’affilée finit par se ressentir dans la journée.
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Les personnes concernées risquent de faire face à de l’irritabilité, à une baisse de la mémoire, à de la fatigue, à un manque de concentration. Sans parler des tensions possibles dans les relations proches.
Attention aux siestes
Mélanie Malécot rappelle aussi que « de plus en plus de seniors font chambre à part avec l’âge ». Et pour cause, les ronflements, les jambes sans repos ou l’apnée du sommeil viennent perturber la nuit.
Lorsque les troubles deviennent trop fréquents, les conséquences pour la santé ne sont pas à prendre à la légère. Mal dormir peut favoriser le diabète de type 2, les problèmes cardiovasculaires, l’hypertension, voire des troubles cognitifs ou mentaux.
Et cela peut aussi venir de la prise de certains médicaments, mal combinés. Ils peuvent provoquer de la somnolence le jour et des insomnies la nuit. Il ne faut pas non plus négliger la sieste. Trop longue, elle perturbe l’endormissement du soir.
Mélanie Malécot a déclaré : « Des siestes longues vont impacter le rythme du sommeil naturel. Un cycle du sommeil, c’est environ 90 minutes. […] Arrivé au moment de l’endormissement, on ne va pas réussir à trouver le sommeil ».
