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En 2025, la Caisse d’allocations familiales (CAF) a connu plusieurs changements majeurs, tant sur le plan des montants versés que des conditions d’accès aux aides. D’ailleurs, dans quelques mois, les allocataires seront chamboulés.
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La CAF a revalorisé ses prestations de 1,7 % le 1ᵉʳ avril, pour compenser l’inflation. Cette hausse concerne les allocations familiales, les aides au logement, le revenu de solidarité active (RSA), entre autres.
Parallèlement, les plafonds de ressources permettant d’y prétendre ont été relevés de près de 4,8 % dès le début de l’année. Ce qui élargit l’accès aux aides pour de nombreux foyers.
Par exemple, pour un couple avec deux enfants, le plafond annuel passe à environ 78 565 €. Tandis que pour la prestation d’accueil du jeune enfant (PAJE) ou l’allocation de rentrée scolaire (ARS), les seuils ont également été augmentés.
La modulation des allocations familiales se durcit désormais. Elles deviennent progressivement dégressives, voire supprimées, pour les foyers aux revenus plus élevés.
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Concrètement, un couple ayant deux enfants et percevant 3 000 € nets par mois voit son allocation augmenter légèrement. Mais si les revenus dépassent 5 000 €, l’allocation chute drastiquement.
Le calcul des aides au logement a lui aussi fait l’objet d’une actualisation avec de nouveaux plafonds de ressources. Tandis que certaines anomalies informatiques ont entraîné des retards de versements dans plusieurs CAF.
Des nouveautés sur l’année 2025
Ces derniers mois, les bénéficiaires des aides de la CAF ont dû faire face à un flot continu de réformes. Le budget 2025, adopté au forceps par le gouvernement de François Bayrou, a en effet apporté son lot de nouveautés.
Des mesures qui ont provoqué leur lot de frustrations… mais aussi de satisfactions. Parmi elles, une modification majeure dans la déclaration des ressources qui a particulièrement surpris — et pas forcément dans le bon sens.
Déjà jugée complexe par de nombreux allocataires, cette procédure a été revue pour, officiellement, la simplifier et limiter les erreurs. Sauf que cette nouvelle version exige désormais une vigilance accrue de la part des usagers.
Jusqu’ici, les allocataires devaient eux-mêmes indiquer les revenus perçus au cours des trois derniers mois. En se référant au montant net social de leur fiche de paie.
Une opération qui, trop souvent, conduisait à des erreurs et à des indus. Depuis le 1er mars, changement radical : les déclarations sont désormais préremplies automatiquement par la CAF, à partir des données transmises par les employeurs et France Travail.
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CAF : un changement de taille
Les bénéficiaires n’ont plus qu’à vérifier et valider ces montants. En apparence, un progrès… mais qui ne fait pas que des heureux côté allocataires.
Mal informés sur cette nouvelle procédure, certains allocataires cherchent désormais à corriger manuellement ces déclarations. Et pour cause : en plus du pré-remplissage, un autre changement de taille a fait l’objet d’une introduction en mars.
Désormais, le calcul des droits se base sur une période différente — décalée d’un mois. Avant, les revenus pris en compte couvraient les trois derniers mois complets (de M-1 à M-3).
Dorénavant, comme le précise Droits-finances.net, une déclaration effectuée en mars 2025 s’appuie sur les revenus de novembre 2024, décembre 2024 et janvier 2025. Et non plus sur ceux de décembre 2024, janvier et février 2025.
Un glissement subtil mais potentiellement source d’erreurs. Certains pourraient croire que les montants affichés sont incorrects, en s’attendant à voir figurer leurs revenus les plus récents.
Résultat ? Le risque de percevoir des aides moindres que prévu… et de nouvelles déconvenues pour des milliers de foyers. Les allocataires se voient prévenus.