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En tout temps, les automobilistes doivent respecter des règles sur la route. Et en cette fin d’année, plusieurs régions vont devoir se plier à ces exigences, au risque de recevoir une amende.
Des obligations pour les automobilistes
Depuis le 1ᵉʳ avril 2024, les automobilistes ne se voient plus obligés d’apposer la vignette verte d’assurance sur le pare-brise. Cette mesure, annoncée en juillet, sera officialisée par un décret au Journal Officiel.
Depuis ce changement, les conducteurs n’ont ainsi plus besoin de présenter ce justificatif physique d’assurance lors des contrôles routiers. En effet, les forces de l’ordre accèdent désormais aux informations d’assurance directement via le Fichier des Véhicules Assurés (FVA).
Ce dernier se veut accessible par simple lecture de la plaque d’immatriculation, un dispositif en place depuis 2019. Auparavant, ne pas afficher cette vignette pouvait entraîner une amende de 35 euros, même pour un véhicule assuré.
Les compagnies d’assurance continueront donc cependant à fournir un certificat d’assurance lors de la souscription par les automobilistes. Bien que celui-ci ne doive plus être affiché.
En matière d’infractions routières, des ajustements se voient également en vigueur depuis le 1ᵉʳ janvier 2024. Les excès de vitesse inférieurs à 5 km/h ne provoquent plus de retrait de point, mais restent passibles d’une amende.
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Par exemple, un excès sur une route limitée à plus de 50 km/h entraîne une amende forfaitaire de 68 euros. Tandis qu’en zone à 50 km/h ou moins, elle s’élève à 135 euros.
Des règles à respecter
Le non-respect de certaines règles comme l’utilisation du téléphone au volant reste sévèrement sanctionné. Consulter son téléphone ou filmer en conduisant expose le conducteur à une amende de 135 euros.
Mais aussi à un retrait de 3 points, conformément à l’article R412-6-2-6 du Code de la route. Cette addiction aux écrans, omniprésente parmi les conducteurs, continue de poser des risques importants sur la route.
Bientôt, de nombreux conducteurs devront bientôt adapter leur conduite. En effet, dès novembre, une expérimentation visant à réduire les nuisances sonores débutera sur certaines routes françaises chez les automobilistes.
En effet, plusieurs axes très fréquentés verront ainsi leurs limitations de vitesse modifiées. Cela se veut inspiré par la baisse de la vitesse à 50 km/h sur le périphérique parisien, qui semble avoir suscité l’intérêt de diverses préfectures.
Ainsi, les préfectures du Val-de-Marne et de la Seine-Saint-Denis ont ainsi décidé de franchir le pas. Deux des autoroutes les plus empruntées d’Île-de-France, l’A86 et l’A4, vont faire l’objet d’un test pendant un an.
Les automobilistes pris comme cobayes
Sur certaines portions de ces autoroutes, la vitesse maximale autorisée passera donc de 90 à 70 km/h pour tous les véhicules motorisés. Cependant, seuls certains tronçons se verront concernés.
Cela exige donc des automobilistes une vigilance accrue pour éviter les excès de vitesse. Sur l’A4, où un arrêté a été pris dès le 18 octobre, la nouvelle limite s’appliquera d’abord entre Charenton-le-Pont et Saint-Maurice.
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Deux villes proches de la porte de Bercy, dès l’installation de nouveaux panneaux début novembre. Pour l’A86, quelques kilomètres entre Saint-Denis et La Courneuve, dans le département du 93, se verront limités à 70 km/h.
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Une portion où la circulation s’effectue souvent sur trois ou quatre voies, qui augmente donc le risque de verbalisation. L’objectif premier se veut de réduire le bruit pour les riverains.
La Direction des routes d’Île-de-France espère que cette réduction de la vitesse nocturne diminuera les nuisances sonores pour les riverains. En ralentissant le trafic, elle vise à atténuer le bruit dans des zones particulièrement affectées par la pollution sonore.
Pour les automobilistes, cette réduction de 20 km/h augmente toutefois le risque d’infraction. Rouler à 90 km/h au lieu de 70 km/h sur ces tronçons de l’A86 et de l’A4 entraînera une amende de 68 euros et la perte d’un point sur le permis de conduire.
