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Lors de la souscription d’un contrat d’électricité, les Français ont la possibilité de choisir entre des heures creuses et des heures pleines… En 2025, le réseau Enedis risque d’exploser ses tarifs à cause de cette nouvelle augmentation des factures d’électricité.
Des factures d’électricité toujours plus élevée
Depuis des années, les consommateurs se sont habitués à adapter des factures d’électricité élevées. Heureusement, il existe des plages horaires pour faire baisser la note.
Cependant, des changements se disent à prévoir dans les mois à venir. En effet, Enedis a pris une décision importante concernant ces heures creuses et pleines, ce qui obligera 15 millions de Français à réévaluer leur mode de consommation électrique.
Et ce, en raison de cette nouvelle réforme. Rappelons que l’objectif des heures creuses et pleines est de réduire les factures d’électricité des consommateurs, qui peuvent ainsi bénéficier de tarifs plus avantageux.
Pendant les périodes où la consommation est généralement plus faible. Cela leur permet de réaliser des économies significatives chaque mois.
Il se veut toutefois important de noter que ces plages horaires varient selon la région. Pour connaître les heures creuses et pleines de votre région, vous pouvez contacter votre fournisseur d’électricité.
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Selon L’Internaute, la nouvelle réforme va modifier les heures creuses. Ce qui devrait être une bonne nouvelle pour les consommateurs.
Une nouvelle réforme en cours
Cette réforme vise à répartir plus équitablement les factures d’électricité tout au long de la journée. Et ce, sur l’ensemble du territoire français.
Cette initiative se veut donc actuellement à l’étude par la Commission de Régulation de l’Énergie. Mais les changements ne devraient pas être appliqués avant la fin de l’année, avec une mise en œuvre prévue pour 2025.
Il se veut donc crucial que les consommateurs prennent en compte cette transformation. Surtout que les heures creuses sont souvent utilisées pour faire fonctionner des appareils tels que le lave-vaisselle ou pour prendre une douche.
Comme mentionné précédemment, les consommateurs profitent pleinement de ces heures creuses pour diminuer leur facture d’électricité. Toute la France sera concernée par cette réforme relative aux heures creuses et pleines.
À noter que les heures creuses en novembre, mars, avril et octobre vont varier. La Commission de Régulation de l’Énergie a constaté que la production d’énergie photovoltaïque fluctue selon les saisons, entraînant des ajustements dans les heures creuses.
Des factures d’électricité en hausse en 2025
La Commission de régulation de l’énergie (CRE) reconnaît que le sujet est « délicat ». Le 17 octobre, elle a lancé une consultation publique pour définir le nouveau tarif d’utilisation du réseau public de l’électricité (Turpe) pour la période de 2025 à 2028.
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Actuellement, le Turpe représente environ 6 centimes d’euros par kilowattheure pour les ménages. Soit environ 20 à 30 % de la facture d’électricité toutes taxes comprises, selon la CRE.
Ce tarif devrait augmenter d’environ 10 % en 2025, selon les projections préliminaires. Et se verra révisé en 2026, 2027 et 2028 en fonction de l’inflation.
Enedis avait demandé une hausse de 18,9 % pour l’année prochaine, mais la CRE a tempéré cette demande. Ainsi, la contribution des ménages au titre du Turpe devrait passer à une moyenne de 6,6 centimes par kilowattheure dès l’année prochaine.
Le Turpe se voit normalement révisé chaque année au 1ᵉʳ août. Toutefois, l’autorité administrative indépendante considère qu’il serait judicieux d’avancer cette réévaluation au 1ᵉʳ février prochain, coïncidant avec la date de calcul des tarifs réglementés de vente pour l’année à venir.
En effet, les prix de marché de l’électricité, qui représentent plus de la moitié des TRV, ont fortement baissé depuis la crise énergétique de 2022. Le gouvernement a d’ailleurs promis une diminution d’au moins 9 % des TRV au 1ᵉʳ février.
La CRE souhaite ainsi profiter de cette opportunité pour rendre l’augmentation du Turpe moins mal vue. En l’intégrant à une baisse des factures.
« Anticiper l’évolution d’août 2025 à février 2025 permettrait d’éviter des mouvements de sens opposés à 6 mois d’intervalle », justifie-t-elle. La décision finale de la CRE devra se voir rendue au plus tard en janvier 2025.
