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On vous demande trois mois de caution pour un appartement ? La pression monte vite, surtout quand le budget est serré. Ainsi, connaître ce que la loi permet aide à éviter des abus, tout comme le fait de comprendre l’impact d’une hausse de la CSG en 2025 sur vos finances.
Trois mois de caution : que dit la loi aujourd’hui ?
Pour une résidence principale louée vide, le dépôt de garantie est limité à 1 mois de loyer hors charges. Ce plafond découle de la loi du 6 juillet 1989, encore en vigueur. En pratique, on parle souvent de caution à tort pour ce dépôt. Pourtant, cette confusion peut nourrir des demandes excessives, comme certaines pratiques autour du nouveau vote sur la CSG de l’épargne.
Pour un meublé, le plafond est de 2 mois de loyer hors charges. En revanche, 3 mois ne sont pas autorisés pour un bail de résidence principale. De plus, le montant doit figurer au bail, noir sur blanc. Ainsi, un versement annexe ou « à part » n’a pas de base légale, comme un prélèvement bancaire abusif alors qu’un simple suivi de vos intérêts de Livret A, LEP ou LDDS permet déjà d’anticiper votre trésorerie.
Un bailleur peut refuser un dossier, mais il ne peut pas exiger trois mois pour la même garantie. Dans les faits, la règle est simple et claire. Aussi, la demande de trois mois de caution pour un logement principal est illégale. En bref, la négociation doit rester dans le cadre posé par la loi, tout comme le respect des dates de paiement des aides CAF (RSA, APL, AAH, primes) est essentiel pour sécuriser votre budget logement.
« Demander trois mois de dépôt pour un logement principal n’est pas conforme au cadre légal. »
Cas particuliers : saisonnier, résidence secondaire et baux spécifiques
Certains baux ne relèvent pas du cadre des résidences principales. Par exemple, une location saisonnière suit des usages distincts, souvent précisés au contrat. En revanche, un bail meublé étudiant reste plafonné à 2 mois. Ainsi, la mention de caution au-delà de ce seuil n’a pas de base, au même titre qu’un virement bancaire bloqué à Noël alors que des solutions existent pour éviter la suspension de vos virements bancaires à Noël.
À découvrirAssurance vie, immobilier, PEL : les placements qui échappent à la hausse de la CSG en 2025Le bail mobilité, très court, change la donne. Il ne permet aucun dépôt de garantie ; le contrat doit le rappeler. Par conséquent, la demande d’une triple somme n’a aucun sens ici. Aussi, proposez une garantie gratuite type Visale si l’accès au logement semble bloqué par la trésorerie.
- Demandez le texte cité et le type de bail exact.
- Rappelez les plafonds légaux par écrit, calmement.
- Proposez Visale ou un garant, au lieu d’un trop-perçu.
- Vérifiez l’usage du logement: principal, secondaire, saisonnier.
- Saisissez la commission de conciliation en cas de blocage.
Dépôt de garantie, garant et « caution » : lever l’ambiguïté
Dans le langage courant, « caution » désigne le dépôt versé à l’entrée. Juridiquement, la caution est la personne qui se porte garant. Ainsi, le dépôt de garantie couvre des impayés ou dégradations. De plus, une caution solidaire engage son patrimoine en cas de défaut de paiement.
Un bailleur qui a une assurance GLI ne peut pas cumuler garant et assurance. En revanche, une exception existe pour les étudiants et apprentis. Ainsi, le bail doit préciser l’existence d’une GLI, si elle existe. Par conséquent, demandez les justificatifs en cas de doute.
En colocation, le plafond du dépôt ne se multiplie pas par le nombre d’occupants. Ainsi, on parle d’un dépôt pour le bail, pas d’un dépôt par personne. En revanche, un pacte de colocation peut organiser la répartition interne. Cette précision évite, plus tard, des retenues contestables.
Restitution, délais et preuves en cas de litige
La restitution dépend de l’état des lieux de sortie. Sans retenue, le bailleur rend la somme sous 1 mois. Avec retenues justifiées, le délai va jusqu’à 2 mois. Ainsi, une retenue liée à la caution doit s’appuyer sur des preuves datées.
Des sommes peuvent être retenues pour loyers impayés, charges régularisées ou réparations hors usure normale. De plus, des devis ou factures détaillés sont nécessaires. Par conséquent, prenez des photos à l’entrée et à la sortie. Ainsi, vous facilitez une résolution rapide, sans escalade.
Réflexes utiles pour éviter le blocage et sécuriser son dossier
Face à une demande de trois mois, respirez et recentrez la discussion. Rappelez d’abord le cadre légal avec des mots simples. Aussi, proposez une alternative crédible à la caution, comme Visale. Ainsi, vous ouvrez une porte sans vous mettre en risque financier.
Préparez un dossier solide, clair et lisible. De plus, joignez revenus, avis d’imposition, attestations et anciennes quittances. Ainsi, le bailleur évalue le risque sur des bases factuelles. En revanche, évitez les engagements que vous ne pourriez pas tenir.
À découvrirRetraite sous 2 500 € : le nouveau calcul fiscal du Sénat change vos impôts dès 2026Côté bailleur, fixez le bon dépôt et retournez-le dans les délais. Désormais, programmez l’état des lieux avec soin et conservez chaque justificatif. Par conséquent, vous évitez un contentieux sur la caution. Aussi, un échange transparent rassure tout le monde, dès la visite.
Crédit photo © LePointDuJour

