Cet appareil du quotidien consomme plus d’électricité que le four et le frigo réunis

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• Pourquoi cet appareil dévore autant d’énergie
  • Où se cache cet appareil au quotidien
• Petits gestes qui font baisser l’addition de l’appareil
  • Comment choisir un modèle plus sobre
• Réponses aux questions que vous vous posez sur l’appareil

Nos factures d’énergie grimpent, et la cuisine semble souvent coupable. Pourtant, un appareil discret peut peser bien plus lourd que le four et le frigo réunis. Voici pourquoi ce constat surprend, et comment reprendre la main sans sacrifier le confort.

Pourquoi cet appareil dévore autant d’énergie

Dans de nombreux foyers, le chauffe‑eau électrique représente un gros poste. Selon les ordres de grandeur courants, il peut atteindre 1 500 à 2 500 kWh/an. Le frigo tourne plutôt autour de 150 à 300 kWh/an, et le four autour de 100 à 200 kWh/an. Ainsi, l’addition de ces deux-là reste souvent inférieure à celle de l’appareil d’eau chaude.

Pourquoi cela arrive-t-il ? D’abord, l’eau chaude est utilisée plusieurs fois par jour. De plus, un ballon mal isolé perd de la chaleur en continu. En bref, l’appareil travaille même quand personne n’ouvre le robinet.

Les usages du quotidien jouent aussi un rôle. Après une douche longue, le ballon se remet aussitôt à chauffer. En revanche, une température réglée à 55 °C au lieu de 60 °C réduit les pertes. Ainsi, l’économie peut atteindre 10 à 15 % selon l’installation.

« L’énergie la moins chère est celle qu’on ne consomme pas. »

Où se cache cet appareil au quotidien

On oublie souvent le ballon niché au garage ou dans un placard. Pourtant, son environnement compte. Aussi, un endroit sec et tempéré limite les pertes. L’appareil gagne à être entouré d’air non humide et non glacé.

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Le pilotage horaire change également la donne. En heures creuses, le kilowattheure coûte moins cher. Par conséquent, programmer l’appareil sur ces créneaux abaisse la facture. Cette simple habitude sécurise un gain régulier.

• Réglage à 55 °C pour limiter les pertes thermiques.
• Isolation du ballon et des canalisations proches.
• Programmation en heures creuses sur contacteur dédié.
• Entretien annuel pour détartrer et vérifier l’anode.
• Réducteurs de débit sur douche et robinets.

Petits gestes qui font baisser l’addition de l’appareil

La chasse au gaspillage commence sous la douche. Ainsi, un mitigeur thermostatique stabilise la température plus vite. De plus, un mousseur réduit le débit sans perdre en confort. L’appareil fournira moins d’eau chaude à chaque usage.

En cuisine, chauffez juste ce qu’il faut. Couvrez les casseroles, puis privilégiez l’eau déjà chaude du robinet si le plat le permet. Aussi, la bouilloire est souvent plus efficace qu’une plaque pour de petits volumes. Les gains se cumulent et atteignent 5 à 10 % sur la consommation associée à l’eau chaude.

L’entretien paie vite. Un détartrage régulier améliore l’échange de chaleur. Par conséquent, le temps de chauffe baisse et les pertes suivent. Une gaine isolante coûte 10 à 30 € et, avec 2 à 4 cm d’épaisseur, elle limite les déperditions sur les tuyaux.

Comment choisir un modèle plus sobre

Un remplacement se prévoit, car un ballon ne vit pas éternellement. Ainsi, un chauffe‑eau thermodynamique réduit la conso de -50 à -70 % selon l’usage. Aussi, l’appareil aspire des calories gratuites dans l’air ambiant. Le retour sur investissement dépend des besoins du foyer.

Pour un petit logement, un modèle instantané ou un ballon compact suffit. De plus, l’étiquette énergie éclaire la décision en un coup d’œil. En bref, comparez le volume, le profil de puisage et le niveau sonore. Les fonctions connectées facilitent le pilotage au quotidien.

Réponses aux questions que vous vous posez sur l’appareil

Four + frigo peuvent-ils dépasser un chauffe‑eau ? Parfois, oui, si l’appartement est petit et l’eau chaude collective. Néanmoins, dans bien des cas domestiques, le ballon pèse plus lourd avec 1 500 à 2 500 kWh/an. Cet appareil reste donc à surveiller en priorité.

Et si vous avez du gaz ou des panneaux solaires thermiques ? Alors, la hiérarchie change, car l’eau chaude devient moins électrique. Ainsi, les plaques, le four, ou un sèche‑linge peuvent reprendre la tête. En bref, l’analyse doit tenir compte de l’énergie réellement consommée.

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Locataire, que faire sans gros travaux ? Misez sur les réglages, la programmation et l’isolation légère. Aussi, installez des réducteurs de débit, peu coûteux et efficaces en quelques mois. L’appareil s’enclenchera moins souvent, pour un confort identique.

Crédit photo © LePointDuJour