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Le gouvernement français est en train de se reconstruire. Le nouveau découpage de l’Assemblée nationale laisse les citoyens perplexes quant à la gestion du budget de l’Etat. Rappelez-vous, la coalition de gauche a promis aux électeurs une revalorisation des aides comme l’AAH dès son arrivée au pouvoir. Cependant, ces réformes n’ont pas encore vu le jour et personne ne sait réellement si le NFP pourra tenir parole. Actuellement, une menace de sous-indexation des retraites et des prestations sociales plane au-dessus de la tête des bénéficiaires.
Un gel des pensions de retraite, de l’AAH, des APL et de la prime d’activité envisagé pour 2025
Chaque année, le gouvernement revalorise le montant des retraites et des prestations sociales. Afin de permettre aux Français de subvenir correctement à leurs besoins malgré l’inflation. En avril dernier, la CAF a augmenté l’AAH, le RSA, la prime d’activité et d’autres allocations de 4,6 %. L’inflation s’établit actuellement autour des 2,5 %. Les bénéficiaires de ces dispositifs s’attendent alors à une revalorisation de la même ampleur en 2025.
Malheureusement pour eux, le gouvernement pourrait prendre une décision qui va beaucoup les énerver. Pour les retraités de la fonction publique, les pensions pourraient se retrouver sous-indexées ou même gelées. L’Etat envisage ces mesures pour faire des économies budgétaires et gérer au mieux les comptes publics. Cette absence de revalorisation ne concerne pas seulement les pensions, mais aussi les prestations sociales.
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L’AAH, les APL et la prime d’activité risquent de ne bénéficier d’aucune augmentation en 2025.
Cette proposition, émise par Bruno Le Maire, ex-ministre de l’Economie, n’a pas encore été étudiée par le Parlement. D’ailleurs, l’entrée en fonction des nouveaux membres du gouvernement risque de faire des étincelles. Et ce, à cause du découpage de l’Assemblée nationale, défavorable aux perspectives de majorité gouvernementale. Même le redressement de l’AAH au niveau du SMIC, promis par le NFP, pourrait ne jamais s’appliquer.
Rappelez-vous, la sous-indexation des retraites et des prestations sociales comme l’AAH a déjà été abordée en début d’année. La question a fait son grand retour pendant les discussions budgétaires avant les « lettres plafonds ». Les Français concernés doivent alors d’ores et déjà s’y préparer, même si l’Etat n’a pas encore pris sa décision.
Gabriel Attal a rejeté la mesure et penche vers une revalorisation des pensions et des aides sociales
La proposition de gel des retraites, de l’AAH et des autres prestations sociales vient de l’initiative de Bruno Le Maire. Le ministre de l’Economie démissionnaire a intégré cette idée dans la copie des « lettres plafonds » envoyées à Matignon. Le Figaro explique que « Cette désindexation aurait permis d’économiser près de 2,6 milliards d’euros, selon les documents présentés par Bercy ».
Le gel de l’AAH, des retraites des fonctionnaires et des autres aides de la CAF proviendrait de coupes budgétaires. Ces dernières, selon Bruno Le Maire, s’imposent pour mettre de l’ordre dans les comptes publics. Pour l’instant, la mesure n’a pas encore été retenue, étant donné les discordes encore présentes au sein du Parlement.
Il faut également noter que l’équipe démissionnaire de l’Assemblée nationale gère encore les affaires courantes. Le Premier Ministre démissionnaire, Gabriel Attal, a alors rejeté la proposition pour l’instant. Cependant, les députés et le futur gouvernement auront leur mot à dire sur la question. Et personne ne peut encore, à ce stade, prédire ce qu’ils décideront. Si les élus décidaient de ne pas appliquer le gel, l’AAH, la prime d’activité, les APL et les retraites se retrouveraient revalorisées de 2 % en 2024.
