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Une arnaque au faux prêt continue de piéger de nombreux Français, malgré les alertes répétées des autorités. Ces escroqueries, de plus en plus sophistiquées, jouent sur l’urgence et la confiance. À Poitiers, une femme nommée Nathalie en a fait les frais.
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Une grosse perte d’argent
Comme le rapportent nos confrères de RMC, une femme a perdu 15 000 euros. Elle pensait qu’elle finalisait un prêt pour acheter un appartement. Son projet semblait bien engagé. Elle avait trouvé un bien immobilier parfait et avait besoin d’un crédit pour l’acheter.
Mais après avoir consulté sa banque, elle a jugé les conditions proposées peu avantageuses. Comme beaucoup, elle a décidé de se tourner vers un simulateur en ligne. Son but ? Trouver de meilleures offres. C’est à ce moment-là que l’arnaque au faux prêt a démarré.
Après avoir rempli des formulaires sur un site qui paraissait fiable, une personne l’a rapidement recontactée. Deux personnes qui ont décidé de se présenter comme des conseillers d’une grande banque en ligne l’ont appelée.
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Leurs discours étaient rassurants, professionnels, bien construits. Rien ne permettait de douter. Même son agent immobilier, pourtant expérimenté, a validé l’approche, sans imaginer une arnaque au faux prêt.
Les échanges ont duré plusieurs jours. Les escrocs ont envoyé des documents officiels, donné des délais précis et parlé d’une procédure classique. Puis, ils lui ont expliqué qu’il ne manquait plus qu’une étape : le virement de son apport personnel, soit 15 000 euros.
Une arnaque au faux prêt très inquiétante
Nathalie, en confiance, a alors effectué ce virement. Elle ignorait qu’elle venait d’être victime d’une arnaque au faux prêt. Après le transfert, plus aucun contact. Les faux conseillers ont disparu. En appelant la vraie banque, elle a compris qu’aucun dossier à son nom n’avait vu le jour.
Ce type d’arnaque au faux prêt se multiplie en France. Les fraudeurs créent de faux sites de banques, utilisent les logos officiels, volent l’identité de véritables conseillers et diffusent des offres attractives sur les réseaux sociaux.
L’objectif est donc de donner l’illusion d’une démarche légitime. Une arnaque au faux prêt peut toucher n’importe qui, même les plus prudents. Le mode opératoire est souvent le même. Le futur emprunteur cherche une meilleure offre en ligne.
Il remplit des formulaires, puis est contacté par des personnes qui se font passer pour des professionnels. Ils demandent ensuite le virement de l’apport personnel ou des frais de dossier. Une fois les fonds transférés, plus aucune réponse.
Une règle importante permet d’éviter cette arnaque au faux prêt. Dans une transaction immobilière, les fonds passent d’ailleurs toujours par un notaire, jamais directement par la banque ou un conseiller. Si une soi-disant banque demande un virement avant l’intervention du notaire, faites attention.
Des signes à repérer
C’est d’ailleurs souvent le signe d’une arnaque au faux prêt. Il ne faut jamais cliquer sur les publicités de crédit visibles sur les réseaux sociaux. Il ne faut pas non plus se fier aux comparateurs en ligne non officiels.
En cas de doute, il faut donc toujours vérifier les coordonnées de l’organisme sur un site officiel et appeler directement le service client. Nathalie, comme beaucoup d’autres victimes d’arnaques au faux prêt, n’imaginait pas pouvoir se faire piéger aussi facilement.
Son témoignage souligne l’importance de rester vigilant. L’arnaque au faux prêt joue d’ailleurs sur l’apparence de sérieux et sur la pression liée à un projet immobilier. Elle pousse aussi les gens à agir vite, sans toujours prendre le temps de vérifier.
La meilleure défense contre une arnaque au faux prêt reste d’ailleurs l’information. Il faut prendre le temps de vérifier chaque étape. Cela permet d’éviter bien des pertes. Dans le doute, mieux vaut retarder un achat que de perdre ses économies.