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En France, plus de la moitié des retraités perçoivent une pension inférieure à 1 500 euros brut par mois. Cela place de nombreuses personnes âgées dans une situation de précarité, surtout avec la hausse continue du coût de la vie.
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Des aides pour les petites retraites
Heureusement, il existe plusieurs aides qui ont vu le jour pour améliorer le quotidien des retraités modestes. Certaines sont bien connues, d’autres beaucoup moins. Pourtant, elles peuvent représenter un véritable soutien pour boucler les fins de mois.
Souvent appelée « minimum vieillesse », l’Allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) se destine à garantir un revenu minimum aux retraités qui perçoivent de faibles pensions. Pour l’année 2025, le montant peut atteindre un peu plus de 1 000 euros par mois pour une personne seule, et plus de 1 570 euros pour un couple.
Ce complément s’ajuste en fonction de vos revenus globaux. L’un des freins à son obtention reste le manque d’information. De nombreux retraités éligibles ne la demandent pas, parfois par peur qu’elle soit récupérée sur leur succession.
En réalité, cette récupération ne s’applique que si votre patrimoine dépasse 107 616 euros en métropole, ou 150 000 euros dans les DROM. En dessous, il n’y a pas de récupération, et l’aide se verse sans conséquences pour les héritiers.
La demande doit se faire auprès de votre caisse de retraite. Les seniors ont aussi droit à un soutien pour le paiement de leur loyer, souvent sous la forme de l’APL (Aide personnalisée au logement) ou de l’ALS (Allocation de logement sociale).
Des coups de pouce à connaître
Contrairement à certaines idées reçues, ce type de soutien ne concerne pas uniquement les jeunes ou les familles. Un retraité modeste peut recevoir une aide mensuelle significative, parfois jusqu’à 300 euros, selon le loyer, la localisation du logement et les ressources du foyer.
La demande doit s’adresser à la CAF (Caisse d’allocations familiales) ou à la MSA pour les anciens salariés agricoles. En revanche, il faut bien remplir son dossier et penser à le mettre à jour souvent pour continuer à bénéficier de cette aide.
Même en tant que propriétaire, les charges peuvent peser lourd, notamment la taxe foncière. Il existe pourtant des mécanismes d’exonération ou de réduction. Les retraités de plus de 75 ans, sous un certain plafond de ressources, peuvent être totalement exonérés de cette taxe.
Pour ceux âgés de 65 à 75 ans, une réduction partielle a vu le jour si leurs revenus restent modestes. Certaines de ces exonérations s’appliquent automatiquement par l’administration fiscale. D’autres nécessitent une demande explicite auprès du centre des impôts.
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Il faut donc vérifier sa situation chaque année, surtout si vos revenus ont baissé récemment. Sachez aussi que certains seniors n’ont pas suffisamment cotisé pour toucher une pension complète. Dans ce cas, ils peuvent toucher l’allocation simple d’aide sociale.
Des aides trop souvent oubliées
Non cumulable avec l’ASPA, elle joue le même rôle. Elle a pour but de garantir un revenu minimum à la retraite. Ce dispositif concerne particulièrement les personnes âgées isolées ou qui ont connu une carrière morcelée, par exemple à l’étranger.
Ou qui ont élevé des enfants sans avoir travaillé à plein temps. Le montant est équivalent à celui de l’ASPA. Et les démarches doivent s’effectuer auprès des services sociaux du département.
Les organismes comme le Défenseur des droits ou la Cour des comptes alertent aussi souvent sur le fait que de nombreuses aides restent oubliées. Et ce, à cause d’un manque d’information, de démarches perçues comme complexes ou d’idées reçues.
Un simple rendez-vous avec une assistante sociale, un appel à la caisse de retraite ou une simulation en ligne sur les sites de la CAF, des impôts ou de l’assurance retraite peut suffire à déclencher une aide précieuse.
