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En France, les billets de banque sont émis par la Banque centrale européenne (BCE) et produits sous l’égide de l’Eurosystème. En 2026, ces derniers n’auront plus la même apparence.
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Les billets de banque en France
Depuis l’introduction de l’euro fiduciaire en janvier 2002, les billets de banque en euros ont remplacé les anciens francs. Ils sont valables dans les 20 pays de la zone euro et existent en sept coupures : 5, 10, 20, 50, 100, 200 et 500 euros.
Bien que ce dernier billet ne soit plus produit depuis 2019 en raison de son utilisation fréquente dans des activités illicites. Chaque billet possède des éléments de sécurité sophistiqués : hologrammes, filigranes, encres optiquement variables, bandes de sécurité.
L’objectif est d’empêcher la contrefaçon, qui reste marginale grâce à ces technologies. Depuis 2013, une nouvelle série baptisée Europe a ainsi progressivement remplacé la première.
Elle intègre des dispositifs renforcés et des portraits de la déesse Europe, figure mythologique empruntée à l’histoire grecque. Pour renforcer l’identité européenne.
La fabrication des billets se dit assurée par plusieurs imprimeries dans l’UE. Dont celle de Chamalières, en Auvergne, gérée par la Banque de France.
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Chaque pays participant à l’euro contribue à l’émission en fonction de quotas définis. Et les billets circulent librement dans l’ensemble de la zone.
Un changement de tête acté
Marie Curie, Beethoven ou encore Maria Callas pourraient bien faire leur apparition dans votre portefeuille. Ce jeudi 5 juin, la présidente de la Banque centrale européenne (BCE) a confirmé qu’une nouvelle série de billets en euros serait lancée d’ici à deux à trois ans.
Un délai nécessaire, a-t-elle expliqué sur le plateau du 20h de France 2. Pour laisser aux gouverneurs du système européen le temps de valider officiellement le projet.
Mais une chose est déjà sûre : ces futurs billets adopteront un nouveau format ainsi que de tout nouveaux visuels. Alors à quoi ressembleront-ils ?
Si la conception de ces nouvelles coupures, amorcée en 2021, se dit encore en cours, les grandes orientations sont désormais connues. En janvier dernier, la BCE a annoncé avoir retenu deux thèmes finalistes.
Parmi les sept soumis à une consultation publique à l’été 2023. Le premier est donc la culture européenne, un héritage commun Fleuves et oiseaux. Force et diversité Pour chacun de ces thèmes.
La BCE a imaginé des combinaisons d’illustrations destinées ainsi à orner le recto et le verso des billets (5, 10, 20, 50, 100 et 200 euros). Si le thème de la culture européenne se dit choisi, les billets pourraient rendre hommage à de grandes figures du continent.
À quoi ressembleront les nouveaux billets de banque ?
Ainsi, Maria Callas apparaîtrait sur le billet de 5 euros, accompagnée au verso d’une scène d’artistes de rue. Miguel de Cervantes serait à l’honneur sur celui de 50 euros, avec au dos une illustration de lecteurs plongés dans leurs livres.
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Qu’ils se disent imprimés ou numériques. Ces visuels, précise la BCE, incarnent les nombreuses facettes de la culture en Europe et mettent en lumière les personnalités qui ont contribué à son rayonnement.
Mais rien ne se dit encore tranché. Le second thème en lice, plus symbolique et poétique, mettrait à l’honneur la nature et les institutions européennes.
Par exemple, une source de montagne accompagnée d’un passereau sur le billet de 5 euros, une chute d’eau et un martin-pêcheur sur le 10 euros, ou encore une rivière et une cigogne sur le 50. Le revers des billets serait, quant à lui, orné de bâtiments emblématiques.
Comme le Parlement, la Commission, BCE, un clin d’œil appuyé aux fondements de l’Europe unie. Pour départager ces deux visions, la BCE prévoit ainsi de lancer un concours de design ouvert à tous les graphistes européens.
Un jury se chargera de sélectionner les meilleures propositions. Puis, en 2026, une nouvelle consultation publique permettra aux citoyens de voter pour leurs visuels préférés.
Le thème gagnant succédera alors à celui actuellement en circulation, Époques et styles. Depuis 2002, il met en scène différents courants architecturaux de l’histoire européenne du roman (10 euros) au baroque (100 euros).