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En 2025, le permis de conduire en France connaît une modernisation significative. Il vise à simplifier les démarches, renforcer la sécurité routière et intégrer les avancées technologiques et d’ailleurs, il ne sera plus valable à vie.
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Un permis de conduire numérisé
En France, le permis de conduire est désormais intégré à l’application France Identité, et il offre une version numérique officielle. Pour en bénéficier, il faut être majeur, posséder une carte d’identité électronique (CNIe).
Mais aussi un smartphone compatible NFC (Android 11 ou iOS 16 minimum). En cas de perte ou de vol, une Attestation de Droit à Conduire Sécurisée (ADCS), valable quatre mois, peut se voir téléchargée via le site de l’ANTS.
Les candidats peuvent désormais obtenir leur Numéro d’Enregistrement Préfectoral Harmonisé (NEPH) en ligne, sans se rendre en préfecture. Depuis janvier 2024, l’âge minimum pour passer le permis de conduire a été abaissé à 17 ans.
Cela facilite donc l’accès à l’autonomie et à l’emploi pour les jeunes. D’ailleurs, l’examen du permis a été actualisé pour mieux refléter les réalités de la conduite moderne, incluant des modules sur les aides à la conduite et la conduite écologique.
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Par ailleurs, le traditionnel permis rose en papier se voit progressivement remplacé par un format carte bancaire, plus pratique et résistant. Avec une généralisation prévue d’ici à 2033.
Une directive européenne introduit le permis de conduire numérique, accessible sur smartphone et valable dans toute l’Union européenne. Il vise donc à réduire les charges administratives et à améliorer la sécurité routière.
Fin du précieux sésame à vie
Le permis de conduire, longtemps considéré comme un acquis à vie, ne le sera bientôt plus en France. Une directive européenne votée en février 2024 prévoit de généraliser une durée de validité limitée pour les permis de conduire.
Ce dernier s’aligne ainsi les pays membres sur une règle commune : celle d’un renouvellement périodique. L’objectif principal ? Renforcer la sécurité routière, tout en tenant compte des évolutions de santé ou des capacités physiques des conducteurs au fil du temps.
Actuellement, en France, le permis délivré après 2013 est déjà valable 15 ans pour les voitures et motos (catégories A et B), mais sans contrôle médical obligatoire. Avec la réforme européenne, cette durée limitée s’appliquerait à tous, y compris ceux titulaires d’un ancien permis à vie.
Concrètement, à partir de 2028, tous les conducteurs devront procéder à un renouvellement administratif à intervalles réguliers. Sans forcément repasser un examen pratique, mais possiblement avec une déclaration sur l’honneur ou, dans certains cas, un contrôle médical.
Ce sera aux États membres de définir les modalités précises. Pourquoi cette évolution ? En partie à cause du vieillissement de la population, car les seniors représentent une part croissante des conducteurs, et bien que globalement prudents, certains peuvent voir leur acuité visuelle.
Permis de conduire à vie : c’est fini
Leurs réflexes ou leur état de santé décliner. L’Europe veut donc instaurer un système qui permette de vérifier régulièrement si les conducteurs sont toujours aptes à prendre le volant.
C’est aussi une réponse aux enjeux de mobilité durable et de sécurité. Les accidents de la route tuent encore plus de 20 000 personnes chaque année dans l’Union européenne.
En France, ce changement suscite débat. Certains y voient une mesure de bon sens, d’autres craignent une forme de discrimination envers les plus âgés, mais pourtant, l’administration assure que le renouvellement ne sera pas un obstacle insurmontable.
Il s’agira surtout d’une mise à jour administrative et non d’un retour à l’auto-école. Reste à savoir si des contrôles médicaux se verront généralisés, ce qui pourrait rendre la réforme plus contraignante.
D’ici là, les modalités exactes d’application doivent encore se voir définies par décret. Mais une chose est sûre : le permis de conduire à vie vit donc ses dernières années.
