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En 2025, le Livret A demeure un pilier de l’épargne en France, prisé pour sa sécurité, sa simplicité et son accessibilité. Cependant, un autre placement pourrait intéresser davantage les Français.
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Livret A : un taux d’intérêt en forte baisse
Des ajustements notables ont été apportés aux conditions de rémunération du Livret A. Elles ont été influencées par l’évolution de l’inflation et des politiques monétaires.
Depuis le 1ᵉʳ février 2025, le taux d’intérêt annuel du Livret A a été abaissé à 2,4 %, contre 3 % précédemment. Cette décision, conforme aux recommandations de la Banque de France, reflète la baisse de l’inflation observée en début d’année.
D’ailleurs, une nouvelle révision se veut attendue au 1ᵉʳ août 2025. Avec des projections suggérant une possible baisse du taux à 1,6 %, voire 1,5 %, si la tendance désinflationniste se poursuit.
Le plafond de dépôt sur le Livret A reste fixé à 22 950 euros pour les particuliers. Ce montant correspond au maximum des versements autorisés, hors capitalisation des intérêts, qui continuent à s’ajouter au solde même lorsque le plafond est atteint.
Le Livret A est accessible à tous, sans condition d’âge ou de résidence fiscale. Les fonds déposés se disent disponibles à tout moment. Et les intérêts générés se voient exonérés d’impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux.
Ce produit d’épargne reste toujours proposé par l’ensemble des établissements bancaires en France. Cependant, la baisse du taux d’intérêt réduit la rentabilité du Livret A.
Une autre épargne tout aussi intéressante
Mauvaise nouvelle en vue pour des millions d’épargnants. En effet, depuis le 1er février 2025, les taux des livrets d’épargne réglementée vont se voir revus à la baisse.
Comme tous les six mois, la Banque de France revoit ces taux en fonction de deux indicateurs. L’inflation hors tabac et le taux interbancaire €ster (le taux auquel les banques se prêtent de l’argent).
Lorsque l’inflation est forte, les rendements des livrets augmentent… mais cette année, la tendance s’inverse. Conséquence immédiate, le taux du Livret A va passer de 3 % à 2,4 %.
Même sort pour le LDDS (Livret de Développement Durable et Solidaire). Ce dernier suit donc strictement le même taux et en tout, ce sont 58 millions de titulaires de Livret A et 24 millions de détenteurs de LDDS qui verront leur épargne moins bien rémunérée. À compter de février.
Heureusement, tous les épargnants ne se voient pas logés à la même enseigne. 11,5 millions de ménages français possèdent un Livret d’Épargne Populaire (LEP), dont le taux, lui, se verra moins impacté.
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Livret A : les Français peuvent opter pour un LEP
Mieux encore, alors que la formule de calcul classique devrait faire descendre le taux du LEP à 3 %, il restera finalement fixé à 3,5 %,. Soit 2 points au-dessus de l’inflation actuelle (1,5 %).
Un rendement réel positif, et net d’impôts, puisque comme les autres livrets réglementés, les intérêts du LEP ne se disent pas fiscalisés. Le LEP offre un rendement très attractif.
Avec un dépôt de 1 000 €, vous gagnez 35 € par an. Pour un encours moyen de 5 800 €, cela représente 203 € et si vous atteignez le plafond de 10 000 €, vous touchez 350 € d’intérêts en un an.
Malgré ces atouts, le LEP reste largement sous-exploité. Selon la Banque de France, 7 millions de personnes éligibles n’en ont toujours pas ouvert un, faute d’information ou de démarches.
Pour ouvrir un LEP, il faut remplir une condition de ressources. Votre revenu fiscal de référence (RFR) ne doit pas dépasser 22 419 € pour une personne seule.
Ce montant figure sur votre dernier avis d’imposition. L’ouverture se dit gratuite et toutes les banques le proposent, alors, si vous vous voyez concerné, ne laissez pas passer cette opportunité. Le LEP reste aujourd’hui le placement sécurisé le plus rentable pour les ménages modestes.
